Le marché européen débute mal l'année 2021

Les nouvelles immatriculations pour le mois de janvier 2021, ont connu un déclin de 24 %. Des chiffres qui s’ancrent dans la continuité de l’année 2020 où les ventes avaient subi un effondrement de 23,7 %. Au total, pour ce premier mois de l'année 2021, 726 491 VP ont été immatriculés contre 956 447 un an plus tôt. Les mesures de restrictions visant à endiguer l’épidémie de Covid-19, ont encore fortement impacté la situation.  

L’Espagne enregistre la plus forte chute avec 51,5 %, soit le pire mois de janvier référencé pour le pays depuis la création de l’indicateur en 1989. Outre l’impact du coronavirus, les normes antipollution, entrées en vigueur en début d’année, peuvent expliquer cet effondrement sur les ventes. Le premier marché européen, l'Allemagne, n’est pas épargné par la baisse de 31,1 %. La fin du taux réduit de TVA et la fermeture des concessionnaires expliquent en grande partie cette chute.

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Si la quasi-totalité du marché européen de l’automobile accuse un recul à deux chiffres, la France et la Suède font figures d’exception. L’Hexagone affiche une légère baisse de 5,8 %, tandis que les immatriculations suédoises connaissent une croissance de 22,5 %. Hors Union européenne, le Royaume-Unis chute 39,5 %, soit son pire début d’année depuis 1970. 

Du côté des constructeurs, les chiffres sont logiquement dans la même veine. Le groupe Volkswagen, leader européen, enregistre un repli de 28,1% (298 359 véhicules vendus en 2020 contre 214 486 en 2021). Ce n’est pas mieux du côté des groupes Stellantis et Renault, qui chutent respectivement de 27,4 % et 22,9 %. Volvo est la seule marque à afficher une légère croissance avec 3,6 % de mieux. (avec AFP)