Le marché italien s'effondre logiquement
Sans surprise, le marché italien s'est effondré en mars 2020. La chute des immatriculations s'établit ainsi à -85,42 %, soit à peine 28 326 véhicules. Les chiffres du VO ne sont guère meilleurs avec une baisse de 62,33 %, selon le ministère des Transports.
Avec ce niveau de VN, le pays se retrouve "à un niveau semblable à celui du début des années 60 du siècle dernier, quand la motorisation de masse de notre pays en était à ses débuts", écrit le centre d'études Promotor, spécialisé sur le marché de l'automobile.
"La chute dramatique des ventes de voitures en mars est entièrement due à la crise du coronavirus. Les prévisions pour les prochains mois évoquent des baisses similaires, voire supérieures, jusqu'à la fin de la crise", ajoute Promotor. Rappelons que l'Italie est confinée depuis le 9 mars 2020. La France l'est depuis le 17 mars ce qui explique notamment une baisse moindre de -72,2 %.
Depuis le début de l'année, l'Italie affiche 347 193 immatriculations soit une baisse de 35,47 %. Difficile d'évoquer la performance des marques tant les chutes sont homogènes. Fiat reste le leader devant Volkswagen et Peugeot.
Après une chute de 3,11 % en 2018 et une légère hausse de 0,29 % en 2019, le marché italien, et plus largement l'économie du pays, va logiquement connaître, comme la majorité des pays en Europe, une année difficile. La Confindustria, le Medef italien, estime que le PIB du pays pourrait reculer de 6 % cette année. Le secteur automobile italien représente 5,6 % du PIB national et emploie 250 000 personnes selon un rapport du centre d'études de la Fondazione Ergo publié en 2019.
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