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La canicule provoque un boom de l’assistance

Publié le 29 août 2019

Par Saïda DJERRADA
2 min de lecture
Les demandes estivales se sont multipliées selon l’un des leaders du marché, Mondial Assistance. Déjà en forte croissance en 2018, l’activité devrait continuer sa progression cette année.
L'assistance automobile a généré 6 979 754 demandes en 2018, soit une progression de 4,9 %.

 

Activité à forte saisonnalité, l’assistance automobile génère de plus en plus de demandes. Et les diverses périodes de canicules, qui ont eu lieu cet été vont contribuer de nouveau à son essor. Selon l’un des principaux opérateurs, Mondial Assistance, l’activité a en effet connu un regain de demandes de plus de 6% sur la période du 1er juillet au 25 août 2019. Ses plateformes, regroupant les marques Mondial Assistance, Allianz Assistance et Allianz Travel, ont en effet enregistré 988 778 appels dont 791 921 pour l’activité automobile. Les dépannages/remorquages ont naturellement cru sur la période, s’établissant à 167 263 dossiers.

 

Alors que le nombre de demandes en 2018 avait déjà fortement progressé, ces épisodes climatiques devraient naturellement contribuer à l’accroissement de l’activité en 2019. L’année dernière, près de 7 millions de dossiers ont été traités faisant de l’assistance automobile, le cœur d’activité du secteur.  L’automobile représente ainsi 54,6% des dossiers traités, devant notamment l'activité assistance voyage/médical en déplacement. L’assistance automobile pèse 59,8 % du chiffre d’affaires global à 1,98 million d’euros, soit une progression de 7,7 % en un an.

 

Un surcroit d'acivité imputé notamment au défaut d'entretien

 

Selon le SNSA (Syndicat National des Sociétés d’Assistance), qui représente 96 % de la profession dont 9 sociétés d’assistance automobile, certains assisteurs ont  vu leur activité augmenter en 2018 de 25 % par rapport à l’année précédente. Hormis les effets saisonniers, le président du SNSA, Claude Sarcia, impute l’essor des demandes à deux autres phénomènes.

 

"Nous sommes finalement dans une période où l’automobiliste veut optimiser ses dépenses et ne donne pas la priorité à la révision et à l’entretien de son véhicule. Cela engendre naturellement des pannes un peu plus fréquentes", estime-t-il. En outre, ce dernier explique le sursaut d’activité par la généralisation des contrats d’assurance contenant le kilomètre zéro. "Cela fait quelques années désormais que des acteurs proposent des contrats incluant le KM zéro mais les effets paliers n’ont pas encore été tous atteints et engendrent encore un regain d’activité", commente Claude Sarcia.

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