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Un premier semestre difficile pour le marché automobile européen

Publié le 17 juillet 2019

Par Alice Thuot
3 min de lecture
Selon l’ACEA, le marché des véhicules particuliers neufs a bien souffert en Europe sur le premier semestre, après un mois de juin catastrophique.
Après un mois de juin catastrophique, le marché européen du VP neuf affiche un mauvais bilan au premier semestre.

 

Il y a quelques jours, l'Association des constructeurs européens (ACEA) revoyait ses prévisions de marché pour 2019 en pariant plutôt sur une baisse de 1 %, contre les 1 % de croissance initialement prévus. A raison, puisque les derniers chiffres montrent, pour le premier semestre, un recul conséquent des immatriculations de véhicules particuliers neufs au sein de l’Union européenne. Sur les six premiers mois de l’année, 8 183 562 VP neufs ont été vendus, soit un recul de 3,1 %. Le mois de juin n’est pas étranger à cette contre-performance puisque les ventes se sont écroulées de 7,8 % sous la barre des 1,5 million d’unités. Sur le premier semestre, rares ont été les pays à afficher une bonne dynamique. Parmi eux, les pays de l’Est dont la Roumanie (+19,2 %), la Lituanie (+47 %), ou encore la Hongrie (+5,4 %), la Lettonie (+4,6 %).

 

En revanche, les big five ont bien souffert sur la période, à commencer par l’Espagne dont les ventes se sont repliées de 5,7 % à 692 472 unités, mais aussi l’Italie, avec une chute de 3,5 % à un peu moins d’1,1 million de VP neufs tout comme le Royaume-Uni à -3,4 % et 1 269 245 unités. La France fait partie des pays qui s’en sont finalement le mieux sortis, avec un recul de 1,8 % soit 1 166 442 exemplaires. Seule l’Allemagne tire un bilan positif grâce à une légère hausse de 0,5 % à 1 850 000 unités.

 

Peu de marques en bonne santé

 

L’analyse par marque montre une hécatombe pour la plupart d’entre elles, avec toutefois quelques exceptions. Mitsubishi sort du lot avec des ventes qui ont bondi de 13,6 % à plus de 76 000 unités, Seat également (+6 % et 261 497 unités), maisaussi  Volvo avec une croissance de 3 % et plus de 165 180 VL. Comme nous le savions déjà, les Français ont subi la conjoncture. Sur le périmètre d’analyse de l’ACEA, c’est-à-dire, 27 pays européens, PSA a dévissé de 1 % pour 1 364 747 VP vendus. Seul Citroën a réussi à rester dans le vert, avec des ventes en hausse de près de 7 %, tandis que Peugeot, Opel et DS ont affiché des replis respectifs de 2,8 %, 3,8 % et 8,6 %. Le groupe Renault a quant à lui subi un recul de 0,9 % à près de 899 000 unités : la bonne santé de Dacia (+10,5 %) n’a pas suffi à compenser l’infortune de la marque au losange (-6,3 %).

 

Les groupes étrangers n’ont guère fait mieux. Le premier d’entre eux, en termes d’importance, le groupe Volkswagen, malgré la bonne performance de Seat, a vu ses ventes reculer de 4,3 % pour se limiter à 1 982 926 unités. Petite forme également pour les asiatiques, dont le groupe Hyundai, qui a subi un recul de 0,6 % à 538 806 unités, mais aussi Toyota, dont la marque du même nom  a enregistré un repli de 0,3 %. Nissan sans surprises a plongé de 24 %, Honda de 15,5 %. FCA n’a pas fait mieux, avec une diminution de 9,5 %, plombé par Fiat et Alfa Romeo malgré la bonne dynamique de Jeep et Lancia.

 

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