Le GPL en réponse à l’exigence Crit’Air
Pour qu’il soit perçu comme une alternative, encore faut-il connaître le GPL, ce qui semble être de moins en moins le cas. Selon une étude du CFBP (Comité Français du Butane et du Propane), réalisée par le cabinet Occurrence auprès de 1 000 personnes, 78 % des personnes interrogées citent le GPL comme carburant alternatif - dont 49 % de manière spontanée - contre 83 % en 2013. L’étude, qui porte sur la perception et l’usage du GPL, révèle en outre les principaux freins à son utilisation. Si l’idée perçue selon laquelle son usage demeure dangereux, cette image tend à s’amenuiser.
Ainsi 16 % des sondés évoquent ce critère comme étant l’un des principaux freins à son utilisation, contre 25 % en 2007. Le premier obstacle des usagers est le manque d’information, selon 20 % des personnes interrogées, voire la mauvaise information. En effet, 14 % d’entre-elles craignent le manque de stations d’approvisionnement. Pourtant 1 650 stations distribuent ce carburant sur le territoire national. "Le réseau de stations GPL n’est utilisé qu’à 6 % de son taux d’ouverture et pourrait approvisionner un parc d’un million de véhicules", assure Joël Pedessac, directeur général du CFBP. Pour le moment le parc roulant au GPL se limite à 200 000 véhicules incluant VL et VU, l’électrique lui étant préféré.
Le GPL toujours Crit’Air 1
Pourtant les véhicules roulant au GPL jouissent de quelques atouts non négligeables et non négligés par ses utilisateurs. L’étude du CFBP s’est ainsi intéressée à ces derniers, qui rapportent pour 62 % d’entre-eux être satisfaits de leur véhicule. Notamment pour le gain économique : les utilisateurs considèrent majoritairement qu’un véhicule roulant au GPL est moins cher à l’achat pour 98 % des sondés et à l’usage pour 92 % des interrogés. Autre avantage moins bien envisagé par les automobilistes, la dimension écologique du GPL.
Seuls 37 % des répondants évoquent ce critère attractif. Pourtant le GPL, composé de gaz naturel, popane et butane, permet aux véhicules d’émettre en moyenne 20 % de moins de CO2 qu’une motorisation essence. Si bien que tous les véhicules roulant au GPL, sont classifiés Crit’Air 1, et ce quel que soit leur âge. Or, moins de 10 % des personnes interrogées connaissant ce carburant, le savent.
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