AAAdata prévoit un marché français en hausse de 0,38 % à 2,18 millions de véhicules

Plus que jamais les prévisions de volume des voitures neuves sur le marché français sont compliquées à estimer. Depuis août 2018, et la hausse historique de 40 % liée aux immatriculations anticipées de la mise en œuvre des nouvelles normes WLTP, la lecture du marché se complique.

Malgré ce phénomène, l'organisme AAAdata prévoit une nouvelle croissance pour 2019. "Malgré une tendance décroissante et un marché qui passe de + 7 % en 2015 à + 3 % en 2018, les prévisions positives pour cette année ramèneraient le volume de vente à son niveau d'avant la crise de 2011", précise AAAdata. Ainsi, les immatriculations atteindraient un volume de 2 181 740 véhicules neufs en légère hausse de 0,38 %, un niveau proche de celui atteint en 2011 (2,2 millions de véhicules).

Si cette croissance est une bonne nouvelle pour les professionnels, le marché reste compliqué, tiré essentiellement par la clientèle des entreprises. Sur les 5 premiers mois de l'année la cible des particuliers n'a représenté que 44,5 % des immatriculations en baisse de 7,5 %. Le mois de juin, toujours fort en ventes à particulier, sera décisif en la matière.

Côté énergie, l'essence et le gazole restent des motorisations principales mais les immatriculations de véhicules électriques gagnent du terrain. Sur les 5 premier mois de l'année, diesels et essences ont représenté 93 % des immatriculations. Et même si l'hybride progresse de 10,8 % et l'électrique de 47,2 %, la part des énergies renouvelables reste très minoritaires.