S'abonner
Constructeurs

Carlos Ghosn renouvelle sa demande de libération

Publié le 28 février 2019

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Pour la troisième fois depuis son arrestation le 19 novembre 2018, Carlos Ghosn et ses nouveaux avocats vont demander une libération sous caution.
Carlos Ghosn, après 100 jours de prison, va demander pour la troisième fois une libération sous cuation.

 

Après 100 jours de prison et deux précédentes requêtes retoquées, Carlos Ghosn tente de nouveau sa chance : ses avocats fraîchement nommés ont annoncé, jeudi 28 février 2019, avoir déposé une demande de libération sous caution. L'ancien PDG de l'alliance automobile Renault-Nissan-Mitsubishi Motors, se trouve toujours en détention à Tokyo depuis son arrestation le 19 novembre 2018 pour des malversations financières présumées.

 

Il s'agit de la troisième requête de ce type, et de la première depuis que Carlos Ghosn a changé d'équipe de défense. Il avait dans un premier temps choisi un ex-procureur, Motonari Otsuru. Mais, face à l'attitude jugée passive de ce dernier et aux rejets de ses demandes de remise en liberté, l'homme d'affaires franco-libano-brésilien a décidé de faire appel à des vétérans du barreau, parmi lesquels Junichiro Hironaka, surnommé "l'innocenteur".

 

"Les procureurs le gardent en détention parce qu'il n'avoue pas. Je voudrais que les gens se demandent si c'est approprié du point de vue des normes internationales", avait fustigé l'avocat la semaine dernière devant la presse. De son côté, le juge a mis en avant les risques de fuite et d'altération des preuves pour justifier le maintien en détention du magnat de l'automobile.

 

Quels arguments les avocats ont-ils cette fois déployés pour convaincre le tribunal ? Rien n'a filtré pour l'instant. "Nous ne pouvons pas entrer dans les détails ni dire si nous avons adopté une approche différente", a réagi un membre du cabinet de Me Hironaka, contacté par l'AFP. "Nous prévoyons de donner des explications" à l'occasion d'une conférence de presse, prévue lundi 4 mars à Tokyo.

 

Carlos Ghosn, qui risque jusqu'à 15 ans de prison, s'était auparavant engagé à résider au Japon, avançant la possibilité de porter un bracelet électronique, même si un tel système n'existe pas dans l'archipel. (avec AFP).

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

Laisser un commentaire

cross-circle