GM compte se séparer de 4 000 collaborateurs
En novembre 2018, General Motors avait annoncé vouloir supprimer 15 % de ses effectifs au cours de l'exercice 2019, notamment en cessant la production de sept sites, dont quatre aux Etats-Unis et un au Canada. Les médias avaient alors estimé les suppressions d'emploi à environ 14 000 salariés - dont 6 000 travailleurs syndiqués - pour une économie de 6 milliards de dollars d'ici fin 2020.
Aujourd'hui, les choses semblent se préciser. Si les porte-paroles de GM ont refusé de s'exprimer sur le calendrier des licenciements, la chaîne CNBC et le journal Detroit News croient savoir que ces derniers débuteront cette semaine. "Nous communiquerons avec nos employés d'abord", a simplement répondu General Motors.
Environ 2 300 travailleurs salariés auraient opté pour un départ volontaire, et 1 500 contractuels seraient laissés sur le carreau, selon une source proche du dossier, qui estime raisonnable de prévoir environ 4 000 licenciements de personnel salarié. Des responsables de General Motors ont indiqué s'attendre à la création de 2 700 emplois sur différents sites américains, indiquant que les personnels syndiqués des Etats-Unis se verraient offrir une possibilité de transfert.
Le constructeur de Détroit avait justifié cette sévère cure d'amaigrissement comme un moyen de rester compétitif dans une industrie en pleine révolution. Une décision qui avait provoqué l'ire du président américain Donald Trump et la "déception" de Justin Trudeau, le Premier ministre canadien. (avec AFP)
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