La Russie s'attend à une année 2019 moins porteuse
Longtemps attendu comme le premier marché d'Europe, avec près de 3 millions de ventes, la Russie en est bien loin depuis l'effondrement du marché entre 2013 et 2016. Malgré un net rebond en 2018, avec +12,8 % et 1,8 million d'immatriculations, les perspectives ne semblent pas très bonnes pour 2019. Lors d'une conférence de presse, l'Association of European Businesses (AEB) a estimé que le marché 2019 devrait seulement croitre de 3,6 % à 1,87 millions d'unités.
"Le rythme de la reprise va ralentir", a noté le directeur du comité automobile de l'AEB, Joerg Schreiber. "Nous nous attendons à un début d'année difficile", en partie à cause des "fortes ventes" de l'an dernier mais également en raison de la hausse de la TVA au 1er janvier. L'évolution des ventes "pourrait être négative en janvier et février. Il y a de meilleures chances de reprise en deuxième partie d'année", a-t-il ajouté.
Au 1er janvier 2019, la TVA en Russie a augmenté, passant de 18 à 20 %, ce qui inquiète les industriels du secteur automobile. Ces derniers disent craindre "la politique du gouvernement envers le secteur automobile", ainsi que des mesures de soutien moins favorables qu'auparavant, de "possibles taxes", mais aussi de "nouvelles sanctions" occidentales contre la Russie.
Le secteur automobile a terminé l'année 2018 avec des ventes en hausse de 5,6 % en décembre sur un an (à 175 000 unités), le douzième mois consécutif de croissance de l'année. En 2018, le "marché en Europe occidentale n'a pas changé, le marché russe a augmenté mais reste à la cinquième place", derrière l'Allemagne, le Royaume-Uni, la France et l'Italie, a précisé Joerg Schreiber. (avec AFP)
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