Citroën, DS, Peugeot et Opel : une année 2018 solide pour le commerce en France
Une fois n'est pas coutume, les directeurs France du commerce des quatre marques du groupe PSA se sont réunis afin de commenter leur résultat respectif sur l'exercice 2018 et commencer à placer des objectifs pour l'année 2019. Le groupe, en 2018, a enregistré 698 985 immatriculations en hausse de 5,6 % pour une part de marché de 32,2 %.
Peugeot pèse un quart du marché des SUV
La marque Peugeot enregistre sa deuxième année consécutive de gain de part de marché. "La marque a gagné 1,2 point de part de marché en deux ans sur le marché du véhicule particulier et de l'utilitaire. Cette hausse nous rapproche du leader Renault puisqu'il ne reste que 0,8 point d'écart entre nos deux marques", avance Guillaume Couzy lors de la conférence de presse. En 2018, Peugeot a pesé 17,9 % des mises à la route.
Le 3008 reste un élément essentiel de cette conquête puisque ce modèle pèse 21,7 % des immatriculations de la marque en 2018. "3008 contribue au succès en volume et en valeur de Peugeot", reconnaît Guillaume Couzy. Trois lancements importants, qui sont intervenus au dernier trimestre 2018, vont venir épauler le 3008 dès 2019 : il s'agit du Peugeot Rifter et du Partner qui accumulent respectivement 5 700 et 5 800 commandes. Mais aussi la 508 SW qui compte déjà 6 000 commandes.
En 2019, la marque souhaite rester leader sur le marché des particuliers, obtenir la même part de marché en VU et en VP et grimper dans le top trois en expérience client. "2019 sera une année importante en terme de préparation de la transition énergétique et nous attendons beaucoup de commandes pour 2020 sur l'électrique et les plug-in hybrides", estime Guillaume Couzy.
Citroën bénéficie d'un effet de gamme
Chez Citroën, deux périodes distinctes résument l'année 2018 avec un premier semestre difficile et un redressement à partir de l'été 2018 où les livraisons du C3 Aircross sont montées en puissance. Sur l'année complète, la marque compte 213 844 immatriculations, en hausse de 6,2 % et une part de marché VP de 9,8 %. "Notre progression vient prouver la réussite de notre politique et stratégie commerciales initiées il y a trois ans, notamment basée sur le fair pricing : c'est-à-dire vendre une Citroën à son juste prix et en finir avec la politique de promotion. Nous pouvons noter également un effet de gamme important puisque notre croissance porte sur six modèles", analyse Amaury de Bourmont, directeur du commerce France de Citroën.
Clairement, pour 2019, l'objectif est de retrouver une part de marché supérieure à 10 % ce qui sera rendu possible avec le C5 Aircross dont l'objectif atteint 40 000 unités sur l'année entière. Côté VUL, Citroën attend une part de marché supérieure à 16 % grâce à un effet de gamme qui devrait perdurer en 2019, avec les Jumpy, Jumper et Berlingo.
DS : stratégie de e-commerce et un label occasion
La première année pleine de DS Automobiles s'est concrétisée par 24 000 immatriculations, en hausse de 12,6 % et 8,8 % de part de marché dans un segment du premium qui baisse de 5 %. "Les trois piliers de la marque sont les produits, avec un lancement de véhicule par an, un réseau de distribution, une stratégie de digitalisation et le service aux clients avec Only You", affirme Sébastien Vandelle, directeur du développement réseau de DS.
Côté réseau, 145 points de vente distribuent désormais la gamme qui va s'enrichir de la DS3 Crossback, au printemps 2019 ainsi que des versions électriques e-Tense des DS7 et DS3 Crossback qui seront également disponibles en fin d'année. 25 nouveaux points de vente (DS Store) sont prévus pour 2019 ainsi que le lancement le 10 janvier 2019 du site de vente DS3 Crossback La Première sur lequel les clients pourront totalement configurer le véhicule, l'acheter et se le faire livrer grâce aux DS Valets.
"Nous allons également mettre en place d'ici la fin du mois de janvier, le label DS Certified, un label dédié aux véhicules de la marque. Toutes les reprises des autres marques seront revendues sous un autre label, "Occasion garanties DS". Il s'agit pour nous de tenir les valeurs résiduelles des modèles. D'ores et déjà, nous nous positionnons au même niveau que les valeurs des marques allemandes premium", poursuit Sébastien Vandelle.
Opel, baisse des immatriculations mais hausse de la performance
Pour Opel France, l'année 2018 a été une année de transition où toutes les activités ont été transférées au sein du groupe PSA. "Nous sommes désormais passé d'une stratégie de moyens à une stratégie de résultats. Ce qui, d'ores et déjà, nous a permis de voir grimper nos prix de vente de 3 % ", affirme Eric Wépierre, président d'Opel France. Pour autant, sur l'année, Opel a vu ses immatriculations baisser de 1,3 % pour une part de marché de 3,3 %. La rentabilité moyenne du réseau devrait atteindre 0,7 % en 2018, contre 0,5 % en 2017.
Pour l'année 2019, la marque au Blitz devrait être portée par des nouveautés importantes comme la Corsa (avec une motorisation essence, un nouveau bloc diesel et une version full électrique). Côté VUL, Opel pourra compter sur la première année pleine du Combo, le facelift du Movano et le lancement de la nouvelle génération du Vivaro sur base technique PSA. De quoi fêter dignement les 120 ans de la marque !
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