Prime à la conversion : les caisses sont vides !
Et voilà l'histoire de la fiscalité automobile qui se répète. A chaque fois qu'un gouvernement prépare un bonus écologique, une prime à la casse, une aide à l'achat, les prévisions qui servent de référence à Bercy sont sous-estimées et le dispositif doit être revu en catastrophe. La prime à la conversion, instaurée au 1er janvier 2018, ne fait pas exception à la règle.
Cette prime prévoit le versement de 1 000 euros (ou 2 000 euros pour les ménages non imposables), pour la mise au rebut d'un véhicule diesel d'avant 2001 (et d'avant 2006 pour les ménages non imposables) et des véhicules essence. La voiture achetée peut être d'occasion, mais elle doit répondre à certains critères écologiques (vignette Crit'Air de 0 à 2, normes Euro 5 ou 6). La prime est portée à 2 500 euros pour l'achat d'un véhicule neuf électrique.
Victime de son succès
En tout cas, le gouvernement a fait mouche avec cette offre. Sans doute un peu trop. Le cabinet du Premier ministre, qui gère le dossier, précise : "A la mi-septembre, nous en sommes à plus de 170 000 demandes", alors qu'une prévision de 100 000 pour toute l'année avait été envisagée dans un compte d'affectation spéciale. Une gestion identique à celui du bonus écologique.
Mais sur ces 170 000 demandes, près de 70 000 attendraient toujours le versement de leur prime, selon les informations du Parisien et aucun foyer n'aurait reçu d'argent depuis le 31 mai.
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