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Constructeurs

Renault sur courant alternatif

Publié le 15 juillet 2011

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Malgré des résultats décevants en Europe, et particulièrement en France, Renault affiche un premier semestre record avec 1 374 123 unités vendues à travers le monde. Par ailleurs, le chapitre batteries de l’usine de Flins ne s’écrira qu’à partir de 2014.

Nul n’est prophète en son pays ! Ainsi Renault affiche de meilleurs résultats hors de ses frontières. De plus, la marque Renault permet même au groupe d’afficher une croissance de 1,9 % après ces six premiers mois d’activité alors que Dacia et RSM reculent (voir tableau). Toutefois, il faut tempérer ces chiffres car nombre d’immatriculations Renault sont en fait des Dacia comme en Amérique du Sud et en Russie où les Logan, Sandero et autres Duster arborent un losange sur la calandre. Ceci étant, le groupe espère encore améliorer ses chiffres d’ici la fin de l’année et atteindre 2,6 millions de ventes, ce qui constituerait un nouveau record. “La deuxième partie de l’année nous apportera de meilleurs résultats que la première” a indiqué Carlos Tavares, le nouveau bras droit de Carlos Ghosn et remplaçant de Patrick Pélata depuis le 1er juillet dernier. Une période où les problèmes d’approvisionnement seront réglés, ce qui permettra notamment de livrer un portefeuille de commandes important (+ 18 % en juin 2011 par rapport à 2010), représentant 2 mois de ventes selon le constructeur.

Flins : Renault seul maître à bord

Initialement prévue mi-2012, la production de batteries dans l’usine de Flins ne devrait être une réalité qu’en 2014. La pose de la première pierre serait planifiée pour janvier 2012, mais cette dernière ne profitera sans doute pas du coup de truelle du Ministre de l’industrie, puisque l’Etat ne fait plus partie du projet. En effet, le FSI, qui devait investir 125 millions d’euros, ne le fera pas et il n’est plus question non plus d’un prêt de 100 millions d’euros octroyé par le Gouvernement. Renault assumera donc seul cet investissement de 600 millions d’euros. Sans doute une bonne chose ! Avoir un Etat actionnaire est déjà assez compliqué, alors créer une coentreprise avec lui doit s’apparenter à du masochisme. Cependant, malgré ce retard, le programme électrique de Renault n’est aucunement remis en cause, comme les 500 embauches prévues à Flins où sera d’ailleurs produite la Zoé, et les dates de commercialisation des modèles électriques seront respectées. En attendant les batteries “françaises”, Renault se fournira auprès de la coentreprise que Nissan a créée avec NEC ou auprès de LG, ainsi que dans les usines portugaise et anglaise de Nissan.

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