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Industrie

Vedecom prêt pour le projet 5GMed

Publié le 24 juillet 2020

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
L'institut de recherche participera, à partir du 1er septembre 2020, à la première expérimentation à grande échelle de l'emploi de la 5G dans les transports terrestres européens. Il sera question de définir les stratégies optimums pour la conduite autonome.
Assurer une continuité de service des deux côtés de la frontière sera le principal défi du projet 5GMed.

 

La 5G a-t-elle les moyens de rendre la conduite autonome viable et fiable ? C'est la réponse que vont tenter d'apporter les chercheurs européens, dont ceux de Vedecom. A partir du 1er septembre 2020 et pour une durée de trois ans, ils participeront au projet 5G Med, une vaste expérimentation qui mettra à l'épreuve la technologie de la 5G dans le cadre de la conduite terrestre automatisée.

 

Des véhicules routiers, fournis notamment par l'institut, par Valeo et par la filiale turque d'Isuzu, ainsi que ferroviaires seront donc connectés au réseau, tandis que Vedecom aura pour rôle de mettre au point une intelligence artificielle (IA) capable de gérer un système hybride d'ondes radios pour assurer une continuité de service. "Nous allons observer les comportements avec et sans la technologie 5G, explique Mohamed-Cherif Rahal, directeur du domaine transversal de Vedecom, et nous comparerons les résultats".

 

Autre particularité à souligner, 5GMed va associer deux pays, la France et l'Espagne, car le couloir défini pour le test couvre l'autoroute et le chemin de fer entre Perpignan et Figueras. Il s’agit d’un tronçon stratégique du Réseau transeuropéen de transport, car il accueille 55 % du trafic routier et 65 % du trafic ferroviaire, entre la péninsule ibérique et le reste de l’Europe. Seront alors développés des scénarii d'application 5G transfrontaliers, à la fois dans les services avancés de mobilité coopérative connectée et automatisée (CCAM) et dans le futur système de communication mobile ferroviaire (FRMCS), à travers 4 projets pilotes sur cet axe.

 

16 millions d'euros ont été débloqués, dont 12 millions en provenance de la Commission européenne qui supervise cette expérimentation comme d'autres à travers le continent (sur terre et sur mer). Vedecom participe à hauteur de 756 000 euros, tandis que le solde proviendra d'industriels. Aux 8 chercheurs de l'institut s'ajouteront près d'une centaine de personnes, travaillant chez les 21 partenaires (issus de 7 pays) impliqués. Les six premiers mois seront consacrés à la calibration, avant une montée en puissance et une délégation de conduite transfrontalière.

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