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Industrie

Van Heck : s’affranchir du ­prix constructeur

Publié le 28 janvier 2014

Par Clotilde Chenevoy
2 min de lecture
Le distributeur Van Heck Interpièces France (VHIP) souhaite mettre en place une tarification en fonction de la valeur résiduelle du véhicule, et donc du pouvoir d’achat des propriétaires.
Peter Vanosmael, sales manager de Van Heck Interpièces France.

Van Heck Interpièces France, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 25 millions d’euros en 2013, compte déployer sur 2014 son concept Best Buy en France. Fini de se référer aux prix constructeur, le groupe proposera à ses grossistes des gammes de marques Premium, avec un tarif dépositionné, défini selon la valeur du véhicule. La répartition des marges sera clairement établie pour chacun des échelons. “Le lien avec le prix d’origine des constructeurs n’est plus justifié car les marques augmentent artificiellement le tarif des références de leurs véhicules, particulièrement sur les modèles anciens qui ne vont plus dans leurs réseaux, assure Peter Vanosmael, sales manager de VHIP. Par ailleurs, la batterie de RFA sur les niveaux de distribution fait augmenter le prix des pièces, et par rapport à Internet, ce n’est pas justifié. Le particulier n’est pas aveugle. Il est nécessaire d’établir une politique de prix plus juste.” Ce concept se révèle déjà en place au Benelux, pays d’origine de Van Heck.

Le groupement, qui fédère actuellement 30 distributeurs, annonce un agenda chargé pour 2014. Une nouvelle plate-forme de 3 000 m2 ouvrira sur Lyon en mars prochain, afin d’améliorer sa présence sur cette zone. Un site e-commerce sur un modèle de buy and fit (acheter la pièce d’un côté, puis choisir un garage pour la monter) ouvrira également dans l’année, et un réseau de garages viendra compléter la palette de services que propose déjà le spécialiste de la pièce.

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