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Industrie

Valeo et PSA champions des dépôts de brevets

Publié le 5 avril 2019

Par Romain Baly
2 min de lecture
Selon le palmarès annuel de l'Inpi, les groupes Valeo et PSA demeurent les plus grands déposants de brevets en France tandis que Renault et Michelin figurent toujours dans le top 10.

 

Comme il le fait chaque année, l'Institut national de la propriété intellectuelle (Inpi) vient de publier le classement des entreprises ayant déposé le plus de brevets dans l'Hexagone lors du dernier exercice. Pas de révolution à en croire l'Inpi qui confirme la domination de Valeo. Comme en 2016 et 2017, l'équipementier tricolore a breveté à tout-va en 2018 avec un total de 1 355 dépôts, contre 1 074 pour PSA.

 

Les deux groupes sont les seuls à passer le cap symbolique du millier alors que, dans un top 4 inchangé, Safran et le CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives) suivent avec respectivement 783 et 674 dépôts. Le secteur auto est d'ailleurs bien représenté puisque Renault (5e, +1 place sur un an, 453 brevets) et Michelin (7e, +1 place sur un an, 332 brevets) figurent également dans le top 10 de l'Inpi.

 

Suzuki et Nissan intègrent le top 50

 

A plus grande échelle, le palmarès de l'Institut rassemble une quinzaine d'entreprises liées, directement ou indirectement, au monde de l'automobile. Suzuki Motor Coporation fait son apparition dans le top 50, au 24e rang avec 79 dépôts, imité par Nissan, deux rangs plus loin avec 65 dépôts. Le groupe Bosch a été moins en réussite, accusant un recul de 7 places (19e) et 41 % de brevets en moins, alors que Continental a perdu deux places en un an (18e) contre une baisse de 14 % de ses dépôts.

 

"Ce nouveau cru 2018 en témoigne : plus que jamais, les grands acteurs de l’industrie et de la recherche française ont intégré l’importance cruciale de protéger leur capital immatériel […] Ce palmarès souligne la force de l’industrie française, avec des champions au plan mondial, notamment dans les secteurs de l’automobile, du transport ferroviaire, de l’aéronautique et de l’énergie, mais aussi de l’électronique et de la chimie", indique Pascal Faure, directeur général de l'Inpi.

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