Traqueur peaufine sa gamme ULC
Après avoir décliné l’invitation en 2010 pour cause de restriction budgétaire, Traqueur revient exposer au Mondial. Une opération destinée à accroître la notoriété du groupe auprès des constructeurs, mais également du grand public, dans un contexte où la gamme des produits de sécurisation tend à s’élargir aux véhicules moins exclusifs. Si le groupe communique largement sur ses boîtiers autonomes conçus spécifiquement pour les automobiles électriques, la principale annonce concerne la nouvelle dimension que prend son service de récupération. De cinq, Traqueur passe à vingt le nombre de couvertures des pays dans lesquels l’entreprise a des agréments. “Nous souhaitions répondre aux problématiques de nos clients constructeurs et loueurs qui ont des visions paneuropéennes de leur business”, nous éclaire Marc Verdet, président du directoire de Traqueur.
Le groupe est actuellement en cours de développement de la prochaine génération de boîtiers. Le nom de code ULC (pour Ultra Low Cost) laisse entrevoir la ligne directrice du projet. “Il y a une pression sur les prix pour répondre aux véhicules d’entrée de gamme et nous considérons que la solution ne doit pas excéder les 3 % du montant total de l’auto”, explique le responsable, qui rapporte que la fréquence des vols a augmenté sur les citadines chic, notamment. Une tendance qui se lit au travers des résultats du premier semestre : Traqueur est en croissance de 27 % sur les volumes, mais de seulement 7 % en valeur, traduisant une conquête chez les plus petits budgets.
Sur le même sujet
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.