Shell plébiscite le gaz naturel

Numéro 1 mondial sur le secteur des lubrifiants pour la 7^e année consécutive avec 12% de parts de marché, Shell Lubrifiants vient de frapper un grand coup avec sa nouvelle gamme Shell Helix Ultra with PurePlus Technology, présentée officiellement à Paris.

Fruit de quarante ans de recherche, la technologie PurePlus a donné lieu a quelque 3500 brevets. Les choses s’étant accélérées ces derniers temps, elle a aussi nécessité un investissement de 20 milliards de dollars sur cinq ans, dont une bonne partie pour le site de production de Pearl, au Qatar. Dans l’absolu, ce site a mis en œuvre un procédé "révolutionnaire" de liquéfaction du gaz (dénommé "GTL" pour Gas-To-Liquids) afin d’obtenir une huile de base synthétique ayant des propriétés intrinsèques supérieures à celles des huiles de bases minérales ou hydrocraquées de Groupe 2 ou 3 produites de manière "classique".

En d’autres termes, l’huile de base GTL de Groupe 3 obtenue se révèle d’une grande pureté, qui plus est avec des coûts de production moindres. Et ce n’est pas tout. A la base, la molécule du gaz (carbone) se révèle moins versatile que celle du pétrole. "Un état de fait qui nous permet également d’obtenir une distribution moléculaire très étroite, avec à la clé la possibilité de diminuer la viscosité sans augmenter la volatilité, explique Yann Cramer, directeur Innovation et Développement au sein de la Société des Pétroles Shell. Or, le fait de travailler avec des viscosités plus basses permet d’obtenir un meilleur rendement énergétique."

A noter enfin que le concept GTL est combiné à la technologie Shell Active Cleaning. Conçue à base d’agents nettoyants actifs, cette dernière permet à l’huile moteur Shell Helix Ultra de nettoyer les moteurs afin d’éviter l’accumulation d’impuretés qui se transforment par la suite en boues. Comportant de nouveaux grades de viscosité (0W-20 et 0W-30), la nouvelle gamme Shell Helix Ultra with PurePlus Technology est en cours de lancement sur le marché français.

Marc David