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Industrie

RNT : ce sera Onde Numérique !

Publié le 12 novembre 2012

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Le CSA a rendu publique sa décision. Il a décidé de retenir la candidature de la société Onde Numérique pour la radio en bande L. La machine peut désormais se mettre en marche, ce que les constructeurs automobiles attendaient.
Le CSA a rendu publique sa décision. Il a décidé de retenir la candidature de la société Onde Numérique pour la radio en bande L. La machine peut désormais se mettre en marche, ce que les constructeurs automobiles attendaient.

"Réuni en assemblée plénière le 23 octobre 2012, le Conseil a décidé de sélectionner, à titre de mesure préparatoire, la candidature de la SAS Onde numérique." Voilà ce que l'on peut lire depuis quelques jours sur le site Internet du CSA qui officialise sa prise de position en faveur du dossier d'Onde Numérique dans le cadre de l'appel d'offres pour la radio numérique en bande L.

"C’est pour nous une opportunité formidable de contribuer à la dynamique du futur paysage numérique de la radio, par une offre éditoriale innovante, large et diversifiée. Notre service a été construit afin de répondre au mieux aux attentes de nos futurs abonnés tout en étant très complémentaire à la radio gratuite en termes de contenus, d’usages et de modèle économique", a fait savoir Franz Cantarano, le président-fondateur d'Onde Numérique, dans un communiqué.

Cette annonce signe donc le lancement du projet d'Onde Numérique, qui prévoit les premières offres dédiées au domicile et au nomadisme pour fin 2013 et la diffusion, dès 2014, d'une version dédiée aux automobilistes. Franz Cantarano soutenait l'idée d'un bouquet thématique à vocation nationale, constitué de 64 radios et programmes musicaux, dont plus de 50 nouveaux programmes premium, le tout étant financé non pas par la publicité mais par un abonnement. "Nous avons élaboré une stratégie qui prévoit l'acquisition et la rétention d'abonnés qui payeront environ 12 euros par mois", confiait-il au Journal de l'Automobile en juin dernier.

Le modèle économique d'Onde Numérique était opposé à celui de Mediamobile. La filiale de TDF, Renault et Vinci proposait une radio numérique financée par un coût à l'acquisition, facturé par les constructeurs automobiles à l'achat du véhicules, au nom d'eux-mêmes et des équipementiers au titre d'intéressement (25 %), de Mediamobile qui aurait géré la commercialisation (20 %) et de l'association qui se serait chargée de la diffusion (55 %).

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