S'abonner
Industrie

Renesas se prépare aux caméras de niveau SAE3

Publié le 13 mars 2018

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
L'automatisation de la conduite continue de dicter la stratégie produit de Renesas. L'équipementier a dévoilé, en ce début du mois de mars, une évolution de sa plateforme afin de pouvoir gérer les caméras d'un véhicule de niveau SAE 3.

 

Un an après le lancement de Renesas Autonomy, la plateforme ouverte d'innovation dédiée au véhicule autonome, l'équipementier annonce une nouvelle référence au catalaogue R-Car. A la solution V3M, s'ajoute désormais la possibilité d'opter pour V3H, l'alternative haut de gamme, destinée à s'embarquer sur les véhicules de niveau SAE3 minimum.

 

Comme le R-CAR V3M, le nouveau V3H va servir comme processeur de calcul associé aux caméras frontales, grâce à des algorithmes spécifiques. A ceci près que la puissance a été multipliée par 5 d'une génération à l'autre. "A ce jour, les constructeurs commercialisent des véhicules autonomes de niveau 2 et quelques-uns de niveau 3. Nous pensons que les grands volumes industriels viendront à partir du niveau 4", explique Jean-François Chouteau, vice-président de Renesas en charge du Global ADAS Centre. A priori, des équipementiers devraient faire des annonces de solutions incluant le R-Car V3H durant l'année 2018.

 

La fins des capteurs intelligents ?

 

Il est une réalité, celle que "Renesas ne sera pas le plus rapide et le plus agressif sur le marché des systèmes pour les ADAS, reconnaît Jean-François Chouteau, mais nous sommes d'une grande fiabilité et respectueux des délais." Un argument à faire valoir dans un contexte où la notion de robustesse prend une dimension bien plus importante encore. L'équipementier conservera son approche stratégique de solutions livrées "à la carte", surtout pour permettre aux constructeurs de maîtriser les systèmes associés aux caméras.

 

Il est une autre réalité à anticiper, celle que l'intelligence va changer de place sous les carrosseries. "Jusqu'en 2020, il y aura une approche de capteurs intelligents, puis ensuite viendront les boîtes centrales", dit Jean-François Chouteau en faisant allusion à ce qu'on appelle dans l'industrie les SoP (System-on-Package), soit des systèmes vendus d'un bloc miniature, capables de gérer tous les calculs. Une approche motivée par la volonté de maîtriser les coûts de production qui demande néanmoins une grande puissance disponible. Ce qui sous-entend que, dans l'immédiat, seules les marques premium peuvent l'envisager.

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

cross-circle