Prime à la casse : ce sera 700 millions d'euros
Le secteur automobile est tout sauf absent du Grand Plan d'Investissement 2018-2022 que vient de présenter le Gouvernement, ce plan totalisant 57 milliards d'euros d'investissements. Ces derniers sont destinés à accélérer la transition écologique (20 milliards d'euros), à édifier une société de compétences (15 milliards d'euros), à ancrer la compétitivité sur l'innovation (13 milliards d'euros) et enfin à construire l'Etat de l'âge numérique (9 milliards d'euros).
Au niveau du seul volet transition écologique, il est prévu que 4,1 milliards d'euros soient consacrés aux transports durables sur la période 2018-2022. Sur cette somme, 700 millions d'euros seront dédiés à la prime à la conversion automobile, 700 millions d'euros seront consacrés à la rénovation du réseau routier, 500 millions d'euros feront l'objet de dotations de l'Etat aux collectivités territoriales afin de les aider à développer des services de transports de proximité durable, et 100 millions d'euros iront au financement de nouvelles mobilités et services numériques de transport (le solde ira à la rénovation du réseau ferroviaire). Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'objectif de la prime à la conversion est ambitieux. A raison de 100000 véhicules par an, il s'agit en effet de remplacer 500000 véhicules polluants entre 2018 et 2022.
"La prime à la conversion permettra de remplacer un véhicule essence d'avant 1997 ou Diesel d'avant 2001 – 2006 pour les ménages non imposables – par des véhicules plus propres, Crit'Air1 ou 2 émettant moins de 130g de CO2/km, ou un scooter électrique, explique le plan. La prime de base de 1000€ sera doublée pour les ménages non imposables. Cette prime permettra en outre d'élargir de manière importante le champ d'application de la prime actuellement en vigueur, qui, parce qu'elle finance exclusivement l'achat de véhicules électriques et hybrides neufs, est inaccessible à la plupart des ménages."
A noter aussi que le plan précise qu'il convient d'accélérer la mise au rebut de quelque 10 millions de véhicules en France (3 millions de véhicules essence d'avant 1997 et 7 millions de véhicules Diesel d'avant 2006). "Le parc automobiloe français est âgé", rappelle ici le document.
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