Michelin ne change pas de cap
Le manufacturier français a clôturé l’exercice 2013 avec un bénéfice net à 1,13 milliard d’euros, en recul de 28%, et un bénéfice opérationnel avant éléments non récurrents à 2,23 milliards, en retrait de 7,8%. "Le résultat opérationnel subit essentiellement un fort effet de parités lié au renforcement de l'euro à partir de l'été et qui pèse pour 230 millions d'euros sur l'ensemble de l'année", explique le groupe clermontois.
Outre les taux de change, la restructuration à laquelle Michelin fait face, notamment en France, a aussi pesé sur ses résultats à hauteur de 260 millions d’euros. Quant aux ventes du géant français du pneumatique, elles ont quelque peu fléchi de 5,7%, à 20,25 milliards d’euros. Selon le groupe, ces ventes auraient été affectées notamment par "la faiblesse du marché au premier semestre" tout comme par "les ajustements contractuels de prix à la baisse, liés à l'indexation sur les matières premières".
Dans ce contexte, le manufacturier reste néanmoins optimiste concernant l’exercice en cours, pour lequel il estime une progression de "ses ventes à hauteur de 3% environ, en ligne avec la croissance mondiale du marché de pneumatiques". Michelin compte générer "un cash flow libre structurel supérieur à 500 millions d'euros, tout en continuant à investir environ 2 milliards d'euros par an", a-t-il précisé.
Néanmoins, l’exercice 2014 reste pour le groupe français une "une étape en ligne avec les objectifs 2015", date à laquelle il vise un résultat opérationnel de l'ordre de 2,9 milliards d'euros.