Michelin confirme une croissance de 8 % sur 2011
Jean-Dominique Sénard a réaffirmé que son groupe afficherait une croissance de 8 % en volume à la fin de l'année, malgré un ralentissement des marchés au second semestre, notamment le PL.
A l'occasion d'une journée d'investisseurs à Cuneo, en Italie, Jean-Dominique Sénard a confirmé trois points déjà évoqués lors de la présentation des résultats semestriels du groupe. Michelin table sur une croissance en volume de 8 % cette année, par rapport à 2010, ainsi que sur un résultat opérationnel orienté à la hausse. En revanche, le cash-flow libre sera temporairement négatif, ce qui s'explique par des investissements massifs, 1,6 milliard d'euros, et l'impact du marché tendu des matières premières. Par ailleurs, Laurent Noual, directeur Corporate Development, a validé les jalons à plus long terme du plan d'entreprise, à savoir une croissance en volume de 25 % d'ici 2015 et de 50 % d'ici 2020, Yves Chapot, directeur Chine, rappelant le rôle clé de "son" marché dans cette dynamique. Enfin, Dominique Foucard, directeur de la performance industrielle du groupe, est revenu sur le volet de l'amélioration de la compétitivité : "D'ici cinq ans, la nouvelle ambition du groupe est de faire de la productivité et de la flexibilité des avantages stratégiques. Cela permettra notamment une réduction du besoin en fonds de roulement et du coût unitaire des investissements". Le site italien de Cuneo en est d'ailleurs un parfait exemple : avec les investissements et la réorganisation programmés, son gain de productivité est estimé à 35 % d'ici 2015. L'usine deviendra ainsi le site le plus important d'Europe pour la production de pneus tourisme haut de gamme. Au total, sur la période 2008-2013, Michelin aura investi 200 millions d'euros pour moderniser ses infrastructures en Italie et financer le coût social des opérations.
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