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Industrie

Magneti Marelli vendu dès 2018

Publié le 3 octobre 2017

Par Romain Baly
2 min de lecture
Patron du constructeur italo-américain, Sergio Marchionne a confirmé que la vente par Fiat Chrysler de l'équipementier Magneti Marelli serait lancée l'an prochain.

 

Interrogé par la presse sur une possible cession d'ici fin décembre de Magnetti Marelli, Sergio Marchionne a répondu : "D'ici la fin de l'année, non." "Marelli a un très grand rôle à jouer", a-t-il dit à Rovoreto (Nord), où il a reçu le diplôme honoris causa d'ingénierie industrielle de l'Université de Trento. "Nous avons eu une première discussion la semaine dernière en conseil d'administration. Je crois que nous porterons (la cession) en avant en 2018. Cela fera partie du plan que nous lancerons l'année prochaine." Ce plan, qui sera présenté au premier trimestre 2018, courra jusqu'en 2022.

 

Comme il l'avait déjà fait il y a un mois, Sergio Marchionne a répété que parler d'une cession d'Alfa Romeo et Maserati était en revanche "prématuré : les deux marques n'ont pas assez de substance pour mériter leur indépendance". "Pour leur développement technique", elles ont "encore besoin de FCA", a-t-il insisté.

 

Aucun contact avec Hyundai

 

Alors que la presse sud-coréenne a relancé en septembre les spéculations sur un possible intérêt de Hyundai pour FCA, Sergio Marchionne a démenti tout contact avec le groupe sud-coréen. FCA n'a "aucun grand accord" sur la table, a-t-il ajouté. Il a précisé que FCA ne relèverait pas ses objectifs en raison de l'incertitude du taux de change entre l'euro et le dollar.

 

Enfin, concernant la voiture électrique, il a expliqué que son groupe "travaillait sur toutes les formes de voitures électriques". Mais "nous ne pouvons ignorer des éléments importants", a-t-il précisé. "La (Fiat) 500 électrique, nous l'avons lancée il y a cinq ans en Californie (...) . Pour chaque 500 électrique vendue aux Etats-Unis, nous perdons 20000 dollars. Donc, la lancer à grande échelle serait un acte de masochisme", a-t-il affirmé. "Avant de penser que les véhicules électriques sont la solution, nous devons considérer tout le cycle de vie", a-t-il expliqué. "Les émissions d'une automobile électrique, quand l'énergie est produite à partir d'énergies fossiles, sont équivalentes" à celles d'un autre type de voitures, a-t-il dit, estimant que ce type de véhicule était "une arme à double tranchant".

 

Avec AFP

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