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Industrie

Le CPL publie le guide "Lubrifiants 2018"

Publié le 26 septembre 2019

Par Marc David
3 min de lecture
Publiée par le Centre Professionnel des Lubrifiants, la 64e édition de "Lubrifiants", le recueil des statistiques reflétant l’activité du secteur, vient de sortir.

L’édition 2018 de "Lubrifiants", 64e du nom, vient de sortir. Publié par le Centre Professionnel des Lubrifiants (CPL), ce recueil de statistiques relatives à l’activité du secteur demeure sur le même format que les éditions précédentes. Il rassemble de nombreuses données propres à l’exercice 2018, et ce sur quelques 90 pages comportant quatre rubriques distinctes : ressources et stocks, distribution, additifs de lubrification et statistiques annexes. Facilement identifiables via des codes couleurs, ces rubriques sont évidemment illustrées de graphiques couleurs et autres tableaux.

 

Premier point, côté ressources et plus précisément raffinage, la production d’huiles de base (la base même de la constitution d’un lubrifiant) dans les raffineries nationales (Gonfreville et Port-Jerôme/Notre Dame de Gravenchon) est repartie à la baisse en 2018, après une hausse en 2017. En effet, avec une production de 570 566 tonnes, la baisse est de 20,6 %. Il faut d’ailleurs noter que cette production passe pour la première fois sous la barre des 600 000 tonnes. De son côté, le niveau des importations estimé par le CPL s’est élevé à 513 000 tonnes, traduisant une baisse de 6,2 %. A contrario, la production d’huiles régénérées à partir d’huiles noires usagées sur les deux usines de régénération du territoire national (Eco Huile à Lillebonne et Osilub au Havre), s’est élevée en 2018 à 87 196 tonnes, en hausse de 11,5 % par rapport à 2017.

 

Entre parenthèses, et ceci par rapport à l’avenir, la question de la gestion des déchets et en particulier des huiles usagées est un sujet qui pourrait impacter les données collectées par le CPL. En effet, la Commission Européenne travaillerait sur un formulaire de reporting commun à tous ses états membres, afin de suivre les performances de la collecte des huiles usagées. Une démarche qui nécessite de connaître également les mises sur le marché, importations, exports et productions. A suivre.

 

Au-delà de cet aspect, et ceci pour rappel, le marché intérieur 2018 accuse un léger retrait (-0,4 %) à 552 KT. Néanmoins, avec 54,3 % des parts, le segment automobile enregistre une hausse (+2,7 %) pour la 4e année consécutive, alors que le segment industriel (37,7 % des parts) accuse une baisse (-2,9 %). De leur côté, les huiles de procédé (8 % des parts) poursuivent leur repli significatif (-8,1 %), à l’instar des années précédentes. Par qualité, et ceci pour ce qui est du quatuor de tête, les huiles moteurs de grade SAE 0W représentaient 14,4 % des parts en 2018 (en VP), celles de grade SAE 5W30 32,5 % des parts, celles de grade SAE 5W40 20,4 % des parts, et celles de grade 10W 19,2 % des parts. A noter que le grade 5W20 est estimé à 0,7 % des parts.

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