La voiture, le transport gagnant de la crise sanitaire
70 % des personnes interrogées souhaitent utiliser la voiture individuelle pour les trajets du quotidien (13 % vont emprunter un mode transport individuel non- motorisé comme le vélo ou la trottinette) et seulement 10 % ont l’intention d’utiliser les transports en commun.
Les résultats du sondage réalisé par Opinion Way pour AAA Data vont sans doute redonner le sourire aux professionnels du secteur automobile. La crise sanitaire aura eu au moins un effet positif pour le marché, celui de redorer le blason de la voiture individuelle, gage de protection face à la propagation du Covid-19.
Un engouement assez logique pour les habitants des communes rurales. Mais le fait notable repose sur cette volonté également pour les habitants de grandes villes. 61 % des habitants des grandes agglomération (plus de 100 000 personnes) vont utiliser leur voiture. En région parisienne, même si le score est plus faible, 46 % des Franciliens vont également choisir la voiture pour se déplacer.
Pour les trajets plus longs, en France, territoire désormais accessible pour les vacances, la voiture est également plébiscitée puisque seules 17 % des personnes interrogées ont l’intention de choisir le train contre 74 % la voiture.
Au global, les deux-tiers des Français (62 %) pensent que la crise du coronavirus va favoriser un retour en grâce des déplacements en voiture. 35 % estiment en revanche que d’autres modes de transport seront développés, conciliant sécurité sanitaire et sobriété énergétique sans pour autant préciser lesquels. Une certitude cependant pour les Français : les modes de transports doivent être repensés pour se conformer aux nouvelles exigences sanitaires et tenir compte de l’impact environnemental.
La voiture oui, mais sans en changer
En revanche, la suite de l’enquête est plus inquiétante pour le marché automobile. Seuls 39 % des Français ont l’intention d’acheter un véhicule neuf ou d’occasion. Parmi ces potentiels acheteurs, 43 % se dirigeraient vers le neuf, 25 % vers un véhicule d’occasion de moins d’un an et 32 % vers un véhicule d’occasion de plus d’un an.
Ces 39 % "d'intentionnistes" cachent cependant des réalités différentes. En effet, les femmes auraient globalement moins la volonté de changer de voiture (35 % contre 45 % des hommes). En revanche, les plus jeunes semblent céder aux sirènes de la voitures. Dans le détail par tranche d'âge, le sondage nous indique que 44 % des 25 à 49 ans souhaitent acheter un véhicule.
Sondage réalisé du 8 au 10 mai 2020 par Opinion Way pour AAA Data auprès de 1129 personnes.
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