La transition énergétique attendra pour les utilitaires légers en Europe
Si le sujet de la transition énergétique infuse progressivement les différents marchés européens sur le segment des voitures particulières, il n’est pas, de toute évidence, à l’ordre du jour sur celui des véhicules utilitaires légers. Le bilan de la répartition des énergies au sein des pays de l’Union européenne – plus la Suisse et la Norvège – publié par l’ACEA montre que le diesel demeure ultra dominant au détriment des autres énergies, qui peinent à exister.
Sur les 2 180 528 immatriculations de VUL recensées en 2019 sur le Vieux Continent, un total en hausse de 2,8 %, il ressort des éléments fournis par l’association des constructeurs européens d’automobiles que 92,7 % concernaient des modèles animés par des motorisations diesel. Les autres énergies se sont donc partagé le reste, à savoir 4,5 % pour l’essence, 1,3 % pour l’électrique, 0,2 % pour l’hybride et 1,3 % pour les autres propositions alternatives comme le GNV.
Il convient toutefois de noter que le diesel a affiché la plus faible progression parmi toutes ces énergies, en l’occurrence +2,4 % à 2,02 millions d’unités. L’essence a, pour sa part, grimpé de 14,9 %, à 98 138 unités, l’électrique de 23,1 % (28 704), l’hybride de 162,2 % (4 627) et enfin les autres énergies de 32,8 % (27 449). En France, premier pays européen en termes d’immatriculations, le diesel a été privilégié à 445 004 reprises (+3,4 %) alors que l’essence a été sélectionné par 22 155 clients (+27,9 %). L’électrique n’a en revanche pas confirmé ses progrès passés avec des immatriculations en repli de 0,8 %, à 8 087 unités.