Droits de douane : les États-Unis signent un accord commercial avec le Royaume-Uni

Les tensions s’apaisent entre Washington et Londres. Le président américain Donald Trump a en effet annoncé avoir signé une première trêve dans sa guerre commerciale mondiale, sous la forme d'un compromis avec le Royaume-Uni.
Concernant les détails, Donald Trump a assuré que le Royaume-Uni allait s'ouvrir davantage aux produits américains, pour "plusieurs milliards de dollars", "en particulier pour le bœuf, l'éthanol et quasiment tous les produits que produisent nos chers agriculteurs".
Côté britannique, Keir Starmer a parlé d'un accord "extrêmement important" pour l'industrie automobile et la sidérurgie britanniques. En particulier, la taxe de 25 % imposée par les États-Unis sur les voitures importées sera réduite à 10 % pour les véhicules britanniques, selon le Premier ministre.
Les États-Unis, un marché clé pour les constructeurs britanniques
Donald Trump a toutefois assuré qu'il n'exagérait pas la signification de l'accord, décrivant un compromis à la portée "maximale". Il a néanmoins précisé que la taxe plancher de 10 %, annoncée le 2 avril sur toutes les marchandises importées aux États-Unis, resterait en place, jugeant qu'il s'agissait d'un taux "bas".
Une source du gouvernement britannique a quant à elle précisé qu'il ne s'agissait pas d'un accord de libre-échange à part entière entre les deux alliés historiques, plutôt d'un "document de conditions générales" établissant des compromis, ainsi qu'un cadre pour des discussions approfondies plus tard, en particulier sur le secteur pharmaceutique.
Les prestigieux constructeurs automobiles britanniques, comme Bentley, Aston Martin ou Jaguar, sont en toute première ligne. Les États-Unis sont en effet leur premier marché hors UE en 2024, avec pas moins de neuf milliards de livres de revenus et 27,4 % des exportations. (Avec AFP)
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