Coyote fait sa mue !
Au moment de sa création, en 2005, Coyote n’avait d’autre but que d’être un avertisseur de radar communautaire. Mais la révolution du printemps 2011 est passée par là et le gouvernement a décidé d’interdire tous les boîtiers du genre. Une mesure qui aurait pu être fatale non pas seulement à la société, mais à toute la filiale et à sa centaine de salariés. Pourtant, Coyote revient et sort la quatrième génération de ce que l’on appelle désormais un assistant d’aide à la conduite, proposant de nouvelles fonctions.
L’évolution majeure de ce dernier Coyote réside dans le nouvel écran tactile de 3,2 pouces (contre 1,8 pour la version précédente), plus simple d’utilisation et plus maniable. Une innovation, mais aussi une obligation dans la mesure où les concepteurs voulaient se rapprocher des standards de l’univers smartphone. Au niveau du fonctionnement, on notera une interface personnalisable permettant par exemple aux habitués de la marque de revenir à l’aspect graphique des anciennes versions. Coyote a aussi résolu un problème récurrent. En effet, grâce au couplage de l’accéléromètre, de la cartographie et d’un logiciel de calcul, l’appareil fonctionne dorénavant partout, y compris en zones non couvertes par les satellites, comme dans les tunnels.
Un appareil plus complet
Mais l’essentiel se trouve dans ses nouvelles fonctions. Reconnaissance vocale, connexion Bluetooth (pour voiture, mais aussi moto avec renvoi des informations dans le casque) ou encore un mode bouchon plus évolué (indiquant durée, distance et cause) sont autant d’innovations. Un service de prévention à la somnolence a aussi été introduit. Loin d’être comparable aux systèmes disponibles dans certaines voitures, celui-ci alerte simplement le conducteur sur des situations potentiellement dangereuses, en prenant en compte différentes données (temps de conduite sans arrêt, vitesse, types de routes). Quant aux indications de radars, conformément à la législation en vigueur depuis le mois de janvier dernier, celles-ci n’apparaissent plus directement sous forme de points précis et sont désormais englobées dans des zones de dangers.
Vendu au prix – inchangé – de 199 euros, le nouveau Coyote espère s’écouler au rythme de 250 000 à 300 000 exemplaires chaque année. Un objectif très élevé si l’on considère qu’il requiert toujours la souscription à un abonnement de 12 euros mensuels, alors que l’intérêt premier du produit a été amoindri. D’autant plus que ses nouvelles fonctions d’assistance d’aide à la conduite se trouveront concurrencées, d’une part, par les systèmes embarqués des constructeurs automobiles et, d’autre part, par les nombreuses applications commercialisées sur les smartphones.
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