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Industrie

ContiSportContact 5 : la performance à l’ordre du jour

Publié le 29 avril 2011

Par Marc David
2 min de lecture
Avec son nouveau ContiSportContact 5 récemment présenté au Portugal, Continental met sur le marché un produit adapté aussi bien aux voitures de tourisme qu’aux SUV à vocation sportive. Où comment performance rime avec économie d’énergie.

Il y avait déjà le ContiSportContact 5 P plus particulièrement destiné aux véhicules à forte puissance et propulsion, équipés de pneus de différentes dimensions selon qu’il s’agisse de l’essieu avant ou de l’essieu arrière. Sur l’ultra moderne circuit de Portimao, non loin de Faro, Continental a présenté son nouveau ContiSportContact 5. A la différence du produit précité, celui-ci est plutôt destiné aux voitures de tourisme sportives et aux SUV. De ce fait, pour ce qui est des premières, il est proposé en 17 et 18’’, séries 45 et 50, codes vitesse Wet Y (jusqu’à 300 km/h), tandis que les SUV voient, pour leur part, une offre de 18 à 20’’, séries de 55 à 40, codes vitesse V et Y (jusqu’à 300 km/h également).

Sur le plan technique, les ingénieurs du manufacturier allemand semblent avoir réussi à combiner l’aspect performances et l’aspect résistance au roulement. En effet, par rapport à son prédécesseur, soit le déjà très apprécié ContiSportContact 3, le SportContact 5 détermine des distances de freinage plus courtes tant sur le sec que sur le mouillé. En outre, sa résistance au roulement a été réduite de 10 %, le tout avec une longévité kilométrique accrue de 13 %, un atout peu fréquent sur les produits de ce type. En fait, le secret réside dans le mélange de gomme à double fonction, peu évident à concocter. Baptisé « Black Chili », il exploite au mieux les phénomènes vibratoires du pneu, via des polymères dits à « longue chaîne » et des polymères dits à « chaîne courte », qui travaillent en alternance. Concrètement, tandis que les polymères longue chaîne entrent en action en conduite normale dans une plage de fréquences basse (un peu plus de 10 hertz) en évacuant vers l’extérieur l’énergie thermique (d’où l’abaissement de la RR), à l’inverse, les polymères à chaîne courte prennent le relais dans la phase de freinage qui détermine une plage de fréquences multipliée par 200 (plus de 2 500 Hz). Ici, l’objectif est de stocker l’énergie au niveau de la gomme, et d’augmenter le grip avec, à la clé, une distance de freinage réduite. Du grand art !

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