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Industrie

Behr France : 15 % disent non !

Publié le 18 octobre 2013

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Une part significative du personnel de l'équipementier a décliné la proposition faite en juillet dernier, dans le cadre d'un accord interne sur les emplois, à Rouffach (67).

A 15 %, le "Non" a été voté par les 1050 employés du site de Behr France à Rouffach (Haut-Rhin), selon une source syndicale. Au terme de la période de réflexion, ce sont donc quelque 162 personnes qui ont refusé l'accord interne adopté en juillet dernier. Celui-ci prévoit le gel temporaire des salaires et une hausse du temps de travail en échange du maintien des effectifs.

A défaut de signer l'accord trouvé par Berh France et les syndicats du site (Unsa, CFDT, CFTC, CGT, CFE-CGC), ces salariés seront considérés comme des licenciés économiques, conformément à la loi de sécurisation de l'emploi issue de l'accord sur la flexisécurité conclu en janvier entre le patronat et trois syndicats.

La France plutôt que la Tchéquie

Selon Pascal Patou, représentant l'intersyndicale majoritaire Unsa-CFDT-CFTC, interrogé par l'AFP, la "grande majorité" des refus émane de salariés proches de la retraite, attirés par les fortes indemnités de licenciement. Outre la prime légale, il est en effet prévu que l'entreprise accorde à chacun 14000€, plus 600€ par année d'ancienneté, portés à 900€ pour les salariés comptant plus de trente ans d'ancienneté.

Pour mémoire, l'accord de "maintien de l'emploi" au sein de Behr France prévoit cinq jours de RTT en moins (qui passent de quinze à dix jours pour l'essentiel du personnel) et le gel des augmentations générales salariales jusqu'en 2015. Spécialiste en systèmes de climatisation, l'équipementier a promis, en échange, d'accorder des commandes garantissant un maintien de l'activité. A l'origine, elles devaient être traitées en République tchèque

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