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Industrie

Arrangement à 553 millions de dollars dans l'affaire Takata

Publié le 22 mai 2017

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Selon les informations communiquées, quatre constructeurs ont accepté de dédommager les plaignants dans l'affaire des sacs gonflables défectueux de l'équipementier Takata. Une somme de 553 millions de dollars va être collectée.

 

Ce n'est pas encore un point final, mais une ébauche de plan de sortie de crise. Quatre constructeurs d’automobiles, dont Toyota, BMW, Subaru et Mazda, ont accepté le 18 mai de verser 553 millions de dollars (494,7 millions d'euros) à des plaignants américains pour des dommages subis dans le cadre du rappel de voitures équipées de sacs gonflables Takata. Ces plaignants, réunis dans une action en nom collectif (class action), avaient porté plainte fin février contre ces constructeurs, estimant qu’ils étaient au courant du grave défaut affectant des sacs gonflables Takata, mais qu’ils avaient néanmoins décidé d’en équiper leurs voitures.

 

Le défaut à l’origine de onze décès aux Etats-Unis a concerné environ 15,8 millions de véhicules. L’accord doit encore être approuvé, comme le prévoit la procédure judiciaire américaine, par un tribunal, en l’occurrence celui de Floride, où avaient été regroupées les plaintes, a indiqué une porte-parole de Toyota. L’accord prévoit notamment, selon la même source, des remboursements de frais engagés par les plaignants pour leurs déplacements pendant toute la période de réparation de leurs véhicules.

 

Dans le détail, Toyota va verser 278,5 millions de dollars, BMW 131 millions, Subaru 68,3 millions et Mazda 75,8 millions. "Résoudre ce différend va nous permettre de concentrer plus de ressources pour répondre aux besoins de nos clients affectés par ce rappel sans précédent dans l’industrie", ont réagi d'une seule voix les quatre constructeurs concernés. Trois autres maisons, Ford, Honda et Nissan, également accusées, sont toujours en discussion. Pour mémoire, Honda avait annoncé en mai 2016 un bénéfice net annuel en chute de 32%, en raison d'importantes charges liées aux rappels d'airbags de l'équipementier Takata.

Avec AFP

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