Après la catastrophe, la production automobile est gelée au Japon
Suite au séisme Tohoku et au tsunami, le Japon est en état de choc. Le drame a fait des dégâts considérables et les places de marché, toujours exemptes du protocole compassionnel, n'ont pas manqué de sanctionner les entreprises directement concernées. Tous les constructeurs japonais ont décidé de suspendre leur production. Symbole national, Toyota qui produit près de 40 % de ses véhicules au Japon sur 12 sites principaux, évoque dans un premier temps un arrêt total jusqu'au 16 mars a minima. Comme d'autres, le groupe a aussi indiqué mobiliser des fonds pour participer à l'effort de reconstruction national. De son côté, Honda met en avant la date du 20 mars, quand Mazda parle du 16 pour ses sites d'Hiroshima et d'Hofu. Tous les constructeurs sont concernés (Nissan, Subaru, Suzuki etc...). Il faut remonter à 2007 pour trouver un cas de figure similaire, mais dans des proportions moins critiques et dramatiques. Avant d'envisager un retour à la normale, plusieurs questions restent en suspens. En effet, de nombreux fournisseurs ont aussi été touchés et toutes les pièces ne seront donc pas rapidement disponibles pour assurer l'assemblage de modèles. Les réseaux de distribution n'ont pas non plus été épargnés. En outre, les infrastuctures (routes, ports, etc.) ont aussi souffert. Dès lors, plusieurs analystes estiment qu'il faudra du temps pour que l'activité des constructeurs retrouve son rythme. Le marché domestique, mais aussi les exportations, notamment vers l'Amérique du Nord, sont au coeur de la problématique des constructeurs.
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