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Distribution

Suzuki : Une famille en or

Publié le 5 septembre 2008

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Suzuki s'apparente à une grande famille avec Jean-Luc de la Ruffie en bon père. Les candidatures s'amassent et les places prennent de la valeur.Suzuki attire, et pour cause : ses représentants n'en disent que du bien. Premier constat, l'équipe dirigeante...

...reste "entièrement disponible et à l'écoute", s'engageant à "toujours apporter une réponse" aux concessionnaires. La "qualité du dialogue", un compliment récurrent chez les partenaires de la marque nippone. Salvatore Natozza, distributeur du Pas-de-Calais, attribue cette réussite à Jean-Luc de la Ruffie, "l'homme qui a donné toute sa force à Suzuki" par son implication et son expérience. Un sens de l'échange en bonne intelligence qui compense l'absence de fédération dans le réseau. Aussi, faute d'un maillage que l'on pourrait qualifier de dense au vu de la représentativité, il reste peu de place à l'investissement dans la construction de site. Quelques concessionnaires ajustent leur outil à la croissance ou aux exigences de la marque, mais rares sont ceux qui projettent de renforcer leur présence territoriale.

Encore des évolutions

Suzuki possède une notoriété qui, d'après un commerçant de Rhône-Alpes, la positionne "entre certains généralistes et les marques émergentes" avec "une tendance à la hausse". "Si les consommateurs ne connaissent pas l'historique, ils identifient clairement notre origine japonaise", note-t-il. "Suzuki a beaucoup évolué. Surtout depuis la commercialisation des Swift, SX4 et Splash", constate un distributeur qui a signé pour le panneau en 1995. Il soulève malgré tout une problématique : "Il est nécessaire de faire progresser le catalogue". Ses confrères le rejoignent sur cet avis. "Il manque une compacte, une berline et un monospace compact", s'impatientent-ils de toute part. Si les directions européenne et française sont jugées "réactives", la maison mère se voit là, taxée de retard par rapport aux tendances du marché. "Le Grand Vitara souffre, il devient urgent que des modèles viennent le suppléer pour compenser les pertes", explique un concessionnaire de l'Est.
Dans les arrière-boutiques, le constructeur est structuré et l'approvisionnement de pièces n'accuse aucun retard notable. Reste à augmenter le nombre d'entrées de véhicules qui s'élève en moyenne à 5 ou 6 par jour. Pour ce qui est du personnel, le programme de formation suffit à effectuer les travaux quotidiens, mais "il faut que le contenu évolue en y consacrant plus de temps", réclame un responsable d'atelier en Meurthe-et-Moselle soucieux d'accroître les champs de compétence de ses mécaniciens.

Photo : Malgré des conditions de marché peu favorables, Suzuki se montre actuellement plutôt attractif pour les investisseurs.
 

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