Stampyt planche sur sa roadmap

Stampyt n'entend pas se reposer sur ses lauriers. Par la voie de son cofondateur et directeur marketing, Steeve Pineau, la start-up commercialisant un service de photographie de véhicules d'occasion se dit "en cours de préparation de la feuille de route technologique". Une phase préliminaire dont les grandes orientations seront connues très prochainement.

Stampyt désire améliorer son outil mais surtout se donner les moyens de "démocratiser le savoir-faire", explique le cofondateur. Un effort de recherche et développement que la start-up financera par ses propres moyens. "A ce jour, la question d'une levée de fonds n'est pas considérée", atteste Steeve Pineau.

La cible ne changera pas pour autant. Stampyt va continuer de privilégier la prospection auprès des concessionnaires et des constructeurs. Une approche qui lui a souri, en 2019, puisque la jeune pousse est parvenue à faire signer Mazda, en fin d'année, après avoir conclu des accords avec PSA, Toyota et Nissan. Les rangs des concessionnaires se sont enrichis, quant à eux, des groupes GCA, By My Car, Mary, Bernard, Car Avenue, Cobredia, Emil Frey France, Chopard ou encore celui de Christophe Maurel.  

Un essor qui se lit dans les chiffres. Stampyt revendique, à fin 2019, une présence dans 1 200 points de vente (300 clients). A cette échéance, les serveurs de la start-up avaient vu passer un cumul de 25 millions de prises de vue de VO. En termes de chiffre d'affaires, Steeve Pineau rapporte avoir doublé le montant, sans révéler le total. "Il y a une maturité de marché qui tire les résultats vers le haut, observe-t-il, et nous sommes parvenus à démontrer notre capacité à déployer rapidement et efficacement".