Scission du groupe JFC Duffort
On dit que l'amour dure trois ans… En termes de distribution automobile, on peut pousser jusqu'à quatre ! C'est en tout cas le temps qu'aura duré l'association des deux groupes de Christian Jacques (JFC) et d'Arnaud Duffort (Duffort), laquelle avait pour but de créer une synergie permettant à la nouvelle entité de se développer et de devenir un membre important de la distribution automobile.
En effet, peu de temps après la naissance du groupe JFC Duffort, les ambitions étaient de "passer de 3000 à 5000 VN fin 2015". Si le groupe a bel et bien connu la croissance avec notamment la représentation de la marque Maserati ou le développement de la marque Volvo à Paris, il a aussi cédé ses représentations dans la marque Hyundai, préférant se consacrer à l'univers Premium. Fin 2014, le groupe pesait 2776 VN et 1625 VO écoulés à particuliers pour un CA de 180 millions d'euros.
Malgré des ambitions et des perspectives de croissance communes affichées, comme le soulignait Arnaud Duffort l'an passé (JA 1227) ("Nous engageons un budget de près de 5 millions d’euros d’ici à 2017. Des investissements divers qui permettront de préparer la croissance à court et moyen termes autant en chiffre d’affaires qu’en rentabilité. Notre premier objectif, c’est la croissance interne."), les deux dirigeants ont préféré se séparer pour "donner une nouvelle orientation à leurs entités respectives", comme le veut la formule consacrée.
Ainsi, le groupe JFC conservera les sites de Caen, Lisieux, Rouen, les Andelys, Evreux, Le Havre, et sera dirigé par Christian Jacques (P-dg) et Caroline Jacques (DG), lesquels composeront le comité de direction avec Anthony et Olivier Jacques.
De son côté, le groupe Duffort conserve les sites de Port-Marly, les Ulis, les deux sites de Montrouge, Chartres, Orléans et Tours. L'entité sera toujours dirigée par Arnaud Duffort (président) et Bruno Baudoin (DG). Ces deux derniers seront entourés d'un comité de direction composé de quatre autres DG : Céline Laurent, Frédéric Pereira, Jean-François Huin et Jean-Michel Letellier.