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Distribution

Rentabilité réseaux 2023 : Renault porté par la valeur

Publié le 17 avril 2024

Par Christophe Bourgeois
2 min de lecture
Si la rentabilité moyenne du réseau Renault-Dacia a baissé en 2023, pour atteindre 1,1 %, elle reste néanmoins supérieure à celle de son principal concurrent Peugeot. Surtout, l'augmentation du chiffre d'affaires lui a permis de rester stable en valeur.
Le réseau Renault-Dacia a enregistré une rentabilité de 1,1 % en 2023. ©Renault

Dans le réseau Renault et Dacia, l’année 2023 s’est soldée avec une rentabilité moyenne de 1,1 %, contre 1,4 % en 2022.

 

Si le pourcentage est en baisse, celle-ci s’avère pourtant similaire en valeur absolue car le chiffre d’affaires généré par le réseau s’est accru.

 

En 2023, c’est bien le véhicule neuf qui a tiré la performance et la rentabilité. Notamment sur le second semestre 2023, avec une production beaucoup plus fluide et une logistique sans accroc.

 

Un afflux de VO

 

"Nous avons beaucoup livré sur les quatre derniers mois de l’année", affirme un dirigeant de groupe de distribution. Avec le corollaire d’un afflux dans les reprises de véhicules d’occasion.

 

Chargé en véhicules d’occasion, le réseau a dû baisser de près de 2 000 euros les prix des VO entre fin septembre et la fin de l’année.

 

A lire aussi : Rentabilité réseaux 2023 : une année morose chez Stellantis

 

"Mais en réalité, nous retrouvons un niveau habituel de business avec quand même un niveau de prix supérieur à celui de 2019, même s’il s’avère en baisse par rapport à 2021 et 2022", poursuit ce même concessionnaire.

 

Des frais financiers multipliés par trois

 

Reste que, comme l’intégralité des réseaux de distribution, les sites Renault ont dû faire face à une explosion des frais financiers, qui ont été multipliés par trois entre 2022 et 2023.

 

Globalement, le réseau Renault se porte bien et les relations avec le constructeur restent au beau fixe, avec un effet parc positif et un plan produits prometteur.

 

"Nous savons que nous allons entrer dans le dur au sujet du commerce. Avoir deux années de bonnes rentabilités derrière nous est plutôt rassurant", avance ce patron de groupe.

(avec Catherine Leroy)

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