Remarketing : Fastback change d'approche pour son activité en France
Fastback fait un pas en arrière. La société fermera prochainement sa structure commerciale en France. La plateforme de transactions de voitures d'occasion entre professionnels continuera de fonctionner sur le territoire, mais sous l'égide de l'équipe belge.
Concrètement, Fastback France n'existera donc plus en tant qu'entité et les forces commerciales en place, dont Guillaume Fonteneau, le responsable, vont quitter les effectifs. Cependant, les quelque 200 distributeurs abonnés à la plateforme de remarketing pourront continuer d'acheter et de revendre des voitures d'occasion.
"Les ventes de licences se poursuivront. Dans les faits, il n'y aura aucun changement pour nos clients. À la seule différence qu'ils seront facturés par la structure belge", explique Fabrice Bruyère, fondateur et directeur général de Fastback. Ce dernier rappelle qu'il s'agissait du mode opératoire avant la création de la filiale française en 2021.
À ce jour, selon nos informations, la filiale française contribuait à hauteur de 20 % en nombre de facturations découlant d'une transaction. La plateforme continuera de recevoir les mises à jour techniques et fonctionnelles pour maintenir son attractivité.
Tourner le regard vers l'est
Cette décision prise par la direction de l'entreprise est en grande partie une conséquence de l'orientation stratégique de son actionnaire majoritaire, le groupe Portiva. La maison mère tchèque, entrée au capital en 2022, a déplacé le centre de gravité un peu plus vers l'est de l'Europe.
En France, la concurrence est rude du fait du nombre d'acteurs. Le marché demande des moyens colossaux pour démarcher les distributeurs. "Ils peuvent tout à fait souscrire en ligne et nous abaissons nos charges", analyse Fabrice Bruyère. Portiva et Fastback jugent plus pertinent de concentrer les efforts sur des pays en demande de solutions de remarketing pour les voitures d'occasion.
De fait, les commerciaux vont tenter d'installer durablement la plateforme Fastback en République tchèque, en Pologne, en Bulgarie et en Roumanie. "Nous venons aussi de réaliser un investissement en Allemagne et nous avons des vues sur les Pays-Bas", annonce en complément le directeur général de la société belge.
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