"Réduire au maximum notre empreinte énergétique"
JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Le terme “éco-concession” nourrit forcément beaucoup d’interrogations. Quelles sont les caractéristiques de ce projet qui sont les plus représentatives à vos yeux ?
Serge Nomblot. C’est une concession qui a pour principe de réduire au maximum notre empreinte énergétique. Nous sommes donc partis d’une feuille blanche, ce qui est beaucoup plus facile que d’un site en reconditionnement. Nous avons travaillé sur l’isolation, le chauffage, la lumière, la gestion de l’eau et des espaces verts, avec un seul objectif : avoir un retour sur investissement. Par exemple, c’est une construction qui fait 3 000 m2 couverts. En respectant toutes les normes thermiques actuelles, nous serions à 149 kW/h au m2. Avec ce que nous avons fait, ce qui n’a rien d’exceptionnel puisque nous avons utilisé des techniques existantes mais en les optimisant, nous arrivons à 83,7 kW/h au m2. Soit quasiment moitié moins de consommation énergétique que les concessions classiques respectant les normes.
JA. Vous parlez volontiers de tournant pour la marque Peugeot à Auxerre. Comment analysez-vous cet avant et cet après ?
SN. C’est facile parce que nous avions sans doute la concession la moins bien placée d’Auxerre et celle qui avait le moins joli hall. Donc, il est aisé de voir l’évolution. Aujourd’hui, nous avons une structure attirante dans une zone commerciale attractive. De fait, nous avons eu un retour immédiat puisque, sur Auxerre où le marché a plutôt tendance à baisser, nous avons vu nos volumes augmenter de 15 %.
JA. Quels sont, au quotidien, les principaux bénéfices que vous tirez de votre nouvelle concession ?
SN. Le principal bénéfice est de diminuer par deux les factures d’électricité, d’eau et de gaz. C’est un premier avantage. Le deuxième, c’est que l’éco responsabilité est une valeur assez facile à partager avec ses clients. Ensuite, et ce n’est pas forcément lié à l’écoconstruction, c’est que nos collaborateurs sont fiers de travailler dans une si belle structure. Car, il y a quelques années en arrière, nous avions presque honte de dire où nous travaillions. C’est donc une belle réussite.
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