Peugeot dégraisse encore
L’affaire n’est pas encore conclue, mais Alain Nédélec, distributeur Peugeot à Quimper et Concarneau (29), a notifié à l’Autorité de la concurrence son intention de reprendre les deux sites en propre Peugeot que la marque exploite à Brest et Landerneau dans le même département. Si l’opération venait à se conclure, il s’agirait d’une nouvelle succursale PSA cédée à un opérateur privé.
En novembre dernier, Citroën avait en effet déjà cédé sa succursale de Brest au groupe Hory. Une cession qui arrivait peu de temps après les acquisitions des sites en propre d’Angers (49) repris par Thierry Dubois-Hamon et d’Evreux par le groupe Lamirault.
27 % des ventes réseau
Quant aux filiales de la marque Peugeot, leur nombre dans l’Hexagone s’est réduit comme peau de chagrin. En effet, en un an, la marque s’est séparée des filiales de Perpignan (66) et Limoges (87) (groupe David Gerbier), d’Amiens (80) (groupe Paillard), de Corbeil-Essonnes (91), Fontainebleau et Nemours (77) (groupe Métin), des sites de Reims et de Cormontreuil (51) (groupe Hess) et, enfin, des deux filiales de Strasbourg (67) (groupe Kroely). Au total et en comptant la cession des deux sites bretons, ce sont treize sites en propre de Peugeot qui ont rejoint le réseau privé.
Interrogé sur le sujet en novembre dernier (JA n° 1171), Christophe Bergerand, directeur de Peugeot Citroën Retail, préférait parler “de recadrage du dispositif selon les besoins pour couvrir de façon plus cohérente le territoire. Les affaires sont toutes traitées au cas par cas”, pour couper court aux rumeurs qui faisaient état d’une cession d’actifs de la part du constructeur. Aujourd’hui, les filiales Peugeot pèsent 27 % dans les ventes réseau de la marque.
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