Oocar passe la seconde
Oocar ne perd pas de temps, la start-up créée par Philippe Chassany gravit les échelons à vitesse grand V. Lancée en 2015, Oocar propose une plateforme de données et de services destinée aux secteurs de l'après-vente et de l'assurance automobile. Combinée à un boîtier branché sur la prise diagnostic du véhicule, cette application permet à l'automobiliste de retrouver sur son smartphone de multiples informations liées à sa conduite, l'usage du véhicule, l'usure de ce dernier et, en toute logique, les opérations de maintenance à réaliser.
Autodis Group en soutien
Un concept qui a attiré Autodis Group, qui, souhaitant se développer dans le véhicule connecté et plus particulièrement dans l'entretien connecté, a décidé d'entrer dans le capital de la start-up. Une levée de fonds qui n'a pas été sans suite, et le développement d'Oocar va dès lors s'accélérer. En effet, les filiales d'Autodis Group, les réseaux AD et Mondial Pare-Brise vont ainsi proposer un véritable outil de fidélisation capable de suivre leurs clients, de mieux les connaître, pour, in fine, leur proposer les services plus adaptés à leurs besoins. Testée pendant le mois de septembre au sein du réseau AD, la solution sera finalement dévoilée lors du prochain salon Equip'Auto (17-21 octobre) sous le nom de "AD Auto Connect". Et on en sait désormais un peu plus sur cet outil.
2 millions de voitures connectées
Carnet d’entretien digitalisé, AD Auto Connect proposera à ses usagers de mieux contrôler l’état de leur véhicule par le biais de différents indicateurs (pneumatique, freinage, batterie, etc.). Ces notifications pourront être également communiquées au garage AD de l’automobiliste afin qu’il puisse lui proposer des offres personnalisées. "La commercialisation de cette offre est prévue début 2018", précise Philippe Chassany, qui se réjouit de voir son produit "se démocratiser au travers des 2000 garages AD présents en France". D'autres clients sont aussi envisagés. Ainsi, la solution d'Oocar devrait équiper quelques grands groupes de distribution français.
Mais les ambitions du fondateur de la start-up ne s'arrêtent pas là. Son objectif est de créer "un véritable écosystème autour de sa solution, avec des assureurs notamment, pour y agréger toute une panoplie de services et réussir à connecter plus de 2 millions de véhicules en Europe", explique-t-il. Ses équipes (dix personnes) travaillent déjà sur un développement international, en Espagne et en Italie notamment. Et le dirigeant n'exclut pas de nouvelles levées de fonds pour entamer cette deuxième phase de développement.
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