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Distribution

"Nous ne garderons que trois intervenants conformément à notre engagement"

Publié le 23 novembre 2010

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
Jérôme Flachy, président du GAAP - Début septembre, le groupement des agents Peugeot a réuni les éditeurs, afin de leur soumettre son projet de ne conserver qu’une liste réduite de partenaires. Une consultation réalisée avec le concours du constructeur. L’enjeu pour les SSII : poursuivre officiellement l’aventure pour les trois prochaines années.
Jérôme Flachy, président du GAAP - Début septembre, le groupement des agents Peugeot a réuni les éditeurs, afin de leur soumettre son projet de ne conserver qu’une liste réduite de partenaires. Une consultation réalisée avec le concours du constructeur. L’enjeu pour les SSII : poursuivre officiellement l’aventure pour les trois prochaines années.

Journal de l’Automobile. Quel est l’enjeu de cette consultation ?
Jérôme Flachy.
Pour plus d’efficacité en ce qui concerne les liaisons, les infrastructures réseau ou encore le suivi des prestataires, la marque souhaite conserver, comme tous les autres constructeurs, un nombre limité d’intervenants dans la fourniture de DMS pour le réseau d’agents. Nous avons accepté cette démarche, sous la condition de conserver le choix de nos partenaires. Par ailleurs, le GAAP a accepté cette évolution avec trois grands axes de réflexion : le premier consiste à proposer aux agents des DMS choisis sur des critères spécifiques, selon un cahier des charges technique et des critères du groupement (vision du réseau, qualité de service, projection à 3 ans…). Ensuite, il convient de proposer aux agents des DMS qui s’engagent sur un contrat de qualité et de service défini par le GAAP pour ses adhérents. Enfin, nous devons assurer aux adhérents, via la centrale Unicap, un référencement à tarif préférentiel.

JA. Il y a un opérateur historique, Sage, dont plus de 90 % du réseau se dit satisfait. Combien d’autres intervenants sont appelés à travailler pour le GAAP ?
JF.
En réalité, les six éditeurs actuels donnent globalement une très grande satisfaction à leurs clients avec des résultats parfois supérieurs pour certains. Nous ne garderons que trois intervenants conformément à notre engagement. Tous nos partenaires peuvent se prévaloir d’un historique de qualité avec le réseau, c’est ce qui rend l’exercice complexe.

JA. Comment intervient le constructeur et, par conséquent, à qui appartient la décision finale ?
JF.
La marque nous accompagne sur le cahier des charges technique, nous apportons une vision réseau complémentaire et des exigences nouvelles sur la qualité et le service. Le GAAP est donc seul décisionnaire. Notre seule exigence est de laisser à chaque agent le temps de passer d’un prestataire actuel à un autre, choisi, pour continuer à accompagner le groupement lors des 3 années à venir. C’est donc notre seule vision qui prévaut sur les critères cités précédemment.

JA. Dans ce genre d’opération, qui finance et à quelle hauteur ?
JF.
Le GAAP autofinance la démarche et nous avons passé un accord avec notre centrale d’achat pour négocier les tarifs à la baisse, c’est un engagement fort d’Unicap pour accompagner le réseau des agents, et surtout un changement gagnant pour les agents Peugeot.

JA. Quelles sont vos exigences en matière de solutions logicielles, quels seront les chantiers prioritaires de vos partenaires retenus ?
JF.
De DMS “simple calculette comptable”, nous découvrons des DMS acteurs de notre développement, avec des approches stratégiques intéressantes. Nous souhaitons simplement mettre le client final au coeur de notre dispositif : c’est donc aussi sur la partie relation clientèle, prise en considération du réseau, assistance et suivi des agents que nous mettons l’accent.

JA. Qu’adviendra-t-il des solutions qui ne seront pas retenues ?
JF.
Notre accord sera pris pour les 3 années qui viennent et nous espérons que les prestataires qui ne sont pas retenus auront la courtoisie de maintenir de bonnes relations avec leurs clients, pour ne pas s’écarter définitivement de notre réseau. De la même manière que les automobiles évoluent, les éditeurs de DMS ne doivent pas rester les deux pieds dans le même sabot car, dans trois ans, nous referons un tour de table et nous choisirons à nouveau les plus performants. A bon entendeur…
 

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