Les règles d'importation de VO en Algérie se précisent
C'était une volonté forte du Premier ministre algérien, Noureddine Bédoui. Elle sera bientôt concrétisée. L'avant-projet de loi de finances 2020 prépare le terrain à la reprise des importations par les particuliers de véhicules d'occasion en Algérie. Elles avaient été stoppées par une loi promulguée en 2005, à la surprise générale. Le texte à l'étude pose néanmoins certaines conditions qui font encore débat dans le pays.
A l'heure actuelle, l'avant-projet mentionne que les Algériens pourront faire l'acquisition d'un véhicule de tourisme d'occasion âgé de moins de trois ans. Si, initialement, le gouvernement entendait réserver ce nouveau droit aux VO essence, équipés d'un dispositif de carburation GPL/GNC ou éligibles à la transformation, l'article relatif à l'importation a récemment évolué pour intégrer les motorisations diesel et répondre ainsi à la demande du public. Dans cette nouvelle version du texte sont donc considérés les VO essence de 1800 cm3 minimum et les diesel de 2000 cm3 minimum.
D'autres conditions s'imposent. Les particuliers ne seront autorisés à acheter un véhicule à l'étranger que tous les trois ans. En tant que citoyens algériens, ils devront justifier d'un compte bancaire, en devise, ouvert dans le pays. Aussi, le projet de loi de Finances prévoit l'acquittement de taxes relevant du régime de droit commun.
Rappelons que l’importation des véhicules neufs avait été soumise au système des quotas en 2016, puis suspendue à partir de l’année 2018. Volkswagen, Renault, Hyundai et Kia sont les seuls autorisés à importer des pièces en CKD et donc à produire sur place.