Les mandataires ont la cote et les concessionnaires la confiance
Les Français ne sont pas fermés aux offres des mandataires. Tel est le résultat d'une étude commandée par le site Internet Caroom. 84 % des 1 200 sondés ont laissé entendre qu'ils pourraient acheter un véhicule neuf chez un mandataire. En regardant de plus près, 21 % l'envisagent avec certitude, quand 63 %, considèrent cette option comme probable. Et le sexe de l'interrogé ne pèse pas dans la balance. Les hommes et les femmes sont égaux devant cette opinion.
Le motif du prix de vente arrive en haut de la liste des motivations. 73 % des sondés sont attirés par les mandataires pour cette raison. La proposition de service clé en main séduit aussi 42 % des sondés. Ce qui amène à la notion de service. Pour 16 % des sondés favorables à l'achat chez un mandataire, la possibilité d'être livrés à domicile constitue un argument suffisant, d'après l'étude de Caroom.
Toutefois, les mandataires ont encore des barrières à faire tomber. Parmi les Français réticents, le manque de confiance s'avère être un des principaux freins (46 %). La prise en charge de l'entretien ou de la garantie éveille également des craintes chez 42 % des consommateurs. Mais, en réalité, il faut y voir un attachement aux concessionnaires. Leur rôle de centre d'essai est privilégiée par 47 % des 193 sondés qui ne s'étaient pas déclarés prêts à acquérir leur véhicule chez un mandataire.
Un Français sur trois n'est pas pris au sérieux
Cette donnée est à considérer à court terme car, parmi les 1 200 sondés, 1 000 ont déclaré envisager l'achat d'un VN dans les cinq prochaines années. 62 % disent notamment vouloir posséder un nouveau modèle, 56 % affirment qu'ils passeront en point de vente par peur des pannes de leur véhicule et 48 % chercheront à accéder aux nouvelles technologies. En face, 75 % des 200 sondés ne bougeront que si les prix des véhicules se révèlent plus intéressants.
Il faudra également mieux les considérer, rapporte l'étude de Caroom et de l'institut Creatests.com. En effet, l'enquête établit que plus d'un Français sur trois estiment ne pas avoir été pris au sérieux par le concessionnaire ou le garagiste visité. De manière plus précise, elle rapporte une part de 54 % de consommateurs qui "parfois" ne se sentent pas considérés. 13 % témoignent que cela se produit souvent. Une fois encore, l'égalité se fait entre les sexes.