Les finalistes !

Comme tous les ans depuis 2002, notre journal met en lumière les grands animateurs de la profession et en particulier ceux de la distribution automobile. Et le lauréat 2012 sera, quoi qu’il en soit, un beau vainqueur. De l’avis de tous, l’exercice 2011 n’aura pas été des plus simples. Débuté par une sortie de prime à la casse, le marché du véhicule neuf aura vu sa croissance s’effriter au fur et à mesure pour terminer en recul de 2,11 %. Alors que les perspectives de croissance restent incertaines et difficiles à lire à court ou moyen terme, certains distributeurs ont préféré mettre l’accent sur d’autres secteurs d’activités afin de préparer l’avenir. Ainsi, les activités VO ou après-vente sont devenues tout aussi importantes dans les concessions françaises, au point de contribuer chaque fois plus à leurs chiffres d’affaires. D’autres ont misé sur la notion de services et de professionnalisation des équipes pour capter une clientèle toujours plus infidèle. Quelques autres encore ont préféré mettre en avant la gestion de l’humain au détriment du marketing et comptent sur une gestion à court terme, mais prudente, de l’entreprise en attendant des jours meilleurs.

Quel que soit le vainqueur final de cette 11e édition du Trophée de la Concession de l’Année 2012, une stratégie aura été mise en avant plus qu’une autre et celle-ci aura été décisive sur les résultats de l’entreprise, mais également sur la vision qu’a le jury de la distribution automobile aujourd’hui.

Car le Journal de l’Automobile s’est donné pour mission de célébrer le travail des distributeurs, la qualité de leurs process et de leurs équipes ainsi que leur management au quotidien. Et comme tous les ans, la rédaction a reçu de nombreux dossiers méritants dont la plupart auraient mérité de gagner leur sésame pour la finale.

Ainsi, retenons les dossiers de la concession paloise Passion Automobile Pyrénées (groupe Aratto), de Philippe Dallard (Citroën Toulouse), de VPV Land Rover/Jaguar à Port-Marly (groupe Duffort), la concession Opel/Kia du groupe Pigeon à Bordeaux, Ford Rouen (groupe Guez) ou encore le site Toyota Valenciennes (groupe TTA). Tous méritaient une place en finale en raison de la qualité de leurs résultats financiers et commerciaux ou d’une politique d’entreprise différente, voire innovante. Cette année, ils échouent à la porte de la finale, mais nous reparlerons d’eux très vite.

Une finale au sein de laquelle nous retrouvons trois candidats dont les qualités, marques distribuées ou stratégies mises en place diffèrent les unes des autres. Nous sommes allés à leur rencontre pour mieux cerner leurs points forts, mais également, c’est aussi le but, les défauts de la cuirasse. Sébastien Richer, distributeur BMW/MINI à Angers, Olivier Lamiraux et son site Citroën de Dreux, et enfin Olivier Varlez, concessionnaire Peugeot/Suzuki à Nîmes. Dans les pages qui suivent, nous vous invitons donc à découvrir ces trois finalistes au titre 2012 dont le nom sera dévoilé dans le prochain Journal de l’Automobile à l’occasion de la soirée événement du 19 novembre prochain. Parallèlement, nous vous ferons découvrir quelle entité, après les groupes Schuller, Lamirault, Rouyer, Kroely et Bernard, se verra remettre le Prix du meilleur Groupe de Distribution de l’Année. Là encore, les candidats prestigieux se bousculent…