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Distribution

Les concessionnaires Stellantis en Europe demandent un report des normes CAFE

Publié le 4 octobre 2024

Par Catherine Leroy
2 min de lecture
Carlos Tavares, patron de Stellantis, refuse un report des normes d'émissions de CO2 dites CAFE pour 2025. Mais les concessionnaires Stellantis en Europe ne l'entendent pas de cette oreille. Ils écrivent à Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, pour demander un changement des règles.
Les concessionnaires Stellantis en Europe écrivent à Ursula Von der Leyen, présidente de la Commission européenne pour demander un report des règles d'émissions de CO2 pour 2025.
Les concessionnaires Stellantis en Europe écrivent à Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne pour demander un report des règles d'émissions de CO2 pour 2025. ©AdobeStock

La situation est pour le moins cocasse. Pendant que Carlos Tavares répète depuis plusieurs semaines qu'il souhaite un maintien des limites d'émissions de CO2 inscrites dans les normes CAFE, les réseaux de distribution Stellantis en Europe réclament le contraire.

 

Dans une lettre adressée à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, les présidents des quatre associations européennes représentant les concessionnaires de toutes marques Stellantis alertent sur la situation des ventes des véhicules électriques.

 

"Les entreprises que nous représentons constituent un pilier essentiel du secteur automobile, employant environ 13 millions de personnes, soit environ 6,6 % de la main-d'œuvre européenne. Actuellement, les réseaux de distribution de Stellantis rencontrent d'importantes difficultés pour atteindre les objectifs stricts de vente de véhicules électriques (VE), imposés à la fois par le constructeur et par les futures réglementations de l'UE, alors que les conditions du marché ne permettent pas encore une telle croissance des volumes", expliquent-ils.

 

Des objectifs CO2 irréalisables

 

Étant en contact permanent avec les clients finaux, les distributeurs font également remarquer que ces derniers rejettent "fréquemment les VEB en raison de préoccupations concernant le prix, l'autonomie et l'accessibilité". Un rejet qui les met  en porte-à-faux avec le constructeur, qui de son côté reste optimiste quant à la réalisation de ces réglementations.

 

"Il n'est donc pas surprenant que la majorité des constructeurs européens, via l'ACEA, aient appelé à un report de ces objectifs, une proposition que nous soutenons pleinement", poursuivent-ils.

 

Une lettre qui sonne comme un désaveu pour le patron de Stellantis.

 

Retrouvez l'intégralité de la lettre des associations de distributeurs européens de Stellantis : 2024-10-04_ Stellantis EU Dealer Associations to the President of the European Commission

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