Le réseau Leaf dévoilé
Depuis quelques jours, les carnets de commandes de la Nissan Leaf pour le marché français sont officiellement ouverts. Après le Royaume-Uni, l’Eire, le Portugal et les Pays-Bas, ce sont ainsi les grands débuts du modèle électrique dans l’Hexagone. Ou presque. Car la marque a “reçu” un volume de 1 000 Leaf par an jusque décembre 2012. “Dans un premier temps, nous n’avons pas un objectif de volume avec ce véhicule. Il s’agit pour nous de faire en sorte que les bons clients soient les bons ambassadeurs du modèle afin que la mayonnaise prenne”, précise en effet Richard Tougeron, directeur du développement réseau et qualité.
Mais dès que la ligne de production de Sunderland entrera en fonction - pour l’instant, le modèle n’est produit qu’au Japon -, l’Europe bénéficiera chaque année de 50 000 exemplaires. Le marché français pourra alors jouir d’un volume plus important. Le constructeur entend d’ailleurs, à partir de 2013, écouler entre 8 000 et 10 000 Leaf par an. Ce qui constituera alors 10 % des volumes qu’il s’est donné pour mission d’atteindre à cette échéance.
14 distributeurs, pour commencer…
Pour coller à ce calendrier, Nissan France a donc établi un déploiement de son réseau de distribution de la Leaf en plusieurs étapes. Ce sont ainsi quatorze distributeurs qui ont signé leur contrat spécifique le 23 juin dernier. Quatorze “reçus” sur la cinquantaine d’investisseurs qui avaient fait acte de candidature. “La nomination de ces distributeurs a été effectuée sur trois critères : la taille de la ville, le taux de satisfaction des concessionnaires et la physionomie de la structure”, détaille Richard Tougeron. Les heureux élus ? Michel Santoni à Marseille (13), Eric et Christophe Couriant à Aix-en-Provence (13), le groupe Bony à Clermont-Ferrand (63), le groupe Manuel à Grenoble (38), le groupe Robert à Nîmes (30) et à Montpellier (34), Yves Delieuvin à Nice (06), Jean-Bernard Maurin à Perpignan (66), Dominique Didier à Toulouse (31), Jean Rouyer à Nantes (44), Jean-Louis Grasser à Strasbourg (67), le groupe Neubauer à Chambourcy (78), Denis Daumont à Maurepas (78) et le groupe Marani-Havard dans le 12e arrondissement de Paris (75).
Notons que certaines grandes agglomérations sont absentes de cette première liste. Citons par exemple Bordeaux (33), Lille (59), ou encore Lyon (69). “Souvent, ce sont des affaires en phase de rénovation, d’agrandissement ou de relocalisation. Ils intégreront le réseau Leaf petit à petit”, commente Soufiane El Khomri, responsable développement réseau. Une deuxième vague de nomination aura ainsi lieu en 2013.
Entre 40 000 et 70 000 euros d’investissement
L’investissement de ces quatorze pionniers semble, selon les dires du constructeur, tout à fait modéré. Le ticket d’entrée minimum est, en effet, affiché à 40 000 euros, dont 25 000 pour la seule installation de la borne de recharge rapide, 7 000 pour l’outillage, 5 000 pour la PLV, et 3 000 euros pour les travaux de génie civil. Toutefois, ce dernier poste peut entraîner une dépense allant jusqu’à 25 000 euros, selon la nature des travaux à réaliser. “Nous estimons que c’est un investissement qui peut être amorti dès douze mois de ventes VN”, confie Richard Tougeron. C’est-à-dire que cet effort financier devrait être amorti dès la barre des 70 Leaf vendues.
Dans un premier temps, seuls deux opérateurs auront la main sur la réparation des batteries : Denis Daumont, à Maurepas, qui prendra en charge les interventions pour le nord de la France, puis le groupe Robert, à Nîmes, qui le fera pour la partie sud du pays. Ces deux distributeurs ajouteront ainsi un modeste billet de 8 000 euros à leur investissement initial pour l’outillage spécifique et la formation après-vente des équipes. En 2013, tous les distributeurs de Leaf répareront les batteries. La marque nourrira alors de toutes autres ambitions pour son modèle.
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FOCUS
Le réseau Nissan poursuit sa mue
Toujours embarqué dans une phase de renouvellement qui doit permettre à la marque de disposer d’un réseau offrant un visage résolument plus jeune, mieux dimensionné et riche de 94 points de vente supplémentaires pour atteindre un maillage de 229 points de vente primaires et 83 points secondaires d’ici 2013, date à laquelle Nissan entend représenter 4 % du marché hexagonal, le maillage du constructeur s’apprête à enregistrer de nombreuses inaugurations. En voici le détail pour les dix mois qui viennent :
• Juillet : Grenoble (38), Saint-Gaudens (31)
• Septembre : Saint-Etienne (42), Laon (02), Fontainebleau (77), Besançon (25), Rueil-Malmaison (92)
• Octobre : Montélimar (26), Cambrai (59), Nantes Nord (44)
• Décembre : Dax (40), Poitiers (86)
• Janvier : Bordeaux Bruges (33), Evreux (27), Vesoul (70)
• Février : Lyon Marietton (69), Gex (01), Castres (81)
• Mars : Carpentras (84), La Roche-sur-Yon (85), Nantes Sud (44)
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