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Distribution

Le groupe Lévy lifte ses affaires Nissan

Publié le 17 juillet 2009

Par David Paques
3 min de lecture
En inaugurant son nouveau site de Melun, en attendant celui de Montreau, le groupe DPL de Didier et Pascal Lévy revoit l'implantation et la physionomie de ses affaires Nissan.Distributeurs Renault Dacia...
...à Fontainebleau, Nemours, Provins (77), Montreau (91), puis Honda à Melun (77) (en attendant Meaux en janvier prochain), Pascal et Didier Lévy sont également opérateurs Nissan à Melun et Montreau. Leur groupe, qui a immatriculé 3 200 VN (2 500 Renault, 500 Nissan, 200 Honda) et 2 500 VO en 2008, pour un chiffre d'affaires de 80 millions d'euros, est l'un des premiers à avoir pris le panneau du constructeur japonais, au lendemain de l'Alliance. "Lorsque nous avons commencé, nous faisions 100 VN. En 2003, 250. Depuis 4 ans, nous avons doublé notre volume VN Nissan jusqu'à atteindre 500 unités l'an dernier. Dans le même temps, nous avons aussi plus que triplé notre chiffre d'affaires PR", détaille Pascal Lévy, en témoignage de son partenariat fructueux avec le constructeur nippon. C'est précisément parce que ces résultats sont bons que l'opérateur vient d'investir dans une nouvelle structure.

1,5 million d'euros investis

A Dammarie-les-Lys (77), jusqu'ici site principal Nissan, l'affaire était la seule à être excentrée du pôle automobile de Melun. Pour ne pas être en reste et satisfaire aux nouvelles exigences de la marque et de la clientèle, le groupe Lévy vient donc d'ériger une concession entièrement neuve pour un investissement de 1,5 million d'euros. Sur un terrain de 5 500 m2 dont 1 100 m2 couverts, l'opérateur entend immatriculer 450 VN par an. Performance à laquelle s'ajoutera celle de l'annexe de Montreau, environ 100 VN. Mais ce n'est finalement pas sur cette activité que le distributeur espère véritablement profiter de son nouvel outil. "Nous devons encore progresser sur l'atelier et le VO. Ce sont les deux activités sur lesquelles nous avons encore une marge de progression importante. Ce sont des sources de rentabilité potentielles", explique-t-il. Des puits de profits dont le groupe Lévy compte également jouir dans son annexe Nissan de Montreau. Pour ce faire, cette affaire subira elle aussi un lifting très prochainement. Celle-ci sera, en effet, déménagée de quelques centaines de mètres pour se rapprocher du site Renault dont dispose aujourd'hui l'opérateur sur la zone.

ZOOM

Le réseau Nissan poursuit sa mutation

Ces trois dernières années, le réseau de la marque japonaise en France a beaucoup évolué. La moitié de celui-ci a notamment été modifiée, rénovée où reconstruite à neuf. Depuis 2007, en effet, une trentaine de sites à petits potentiels (moins de 50 VN) ont été fermés, 18 partenaires ont quitté le réseau et 8 l'ont intégré. Depuis 2007 toujours, le réseau a enregistré 48 rénovations de structures (pour un investissement moyen compris entre 30 000 et 300 000 euros), 20 relocalisations et 11 nouvelles implantations. Désormais, le maillage du constructeur en France compte 180 sites pour 72 partenaires et 100 % des points de représentation sont passés à la nouvelle signalétique. Notons que 15 à 20 % de ces investisseurs actuels étaient déjà présents avant 2000. Si Nissan touche au but, reste quelques chantiers en suspens. Demeurent en effet une quinzaine de projets immobiliers en cours et qui vont s'échelonner sur les 36 prochains mois (Brest, La Roche-sur-Yon, Paris, Chalon-sur-Saône, Brive, Mont-de-Marsan, Saint-Etienne, Annecy, Nancy, Metz, Strasbourg, Amiens, Le Havre et Gap).

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