Le groupe Duffort soigne sa tête de pont
Repris en 2009 au groupeBidaud, le site Volvo Land Rover des Ulis (91) d’Arnaud Duffort, vient de faire peau neuve. Après 7 mois de travaux et “un très important investissement”, que l’opérateur entend amortir entre “6 et 7 ans”, la concession a rouvert ses portes au public le 25 novembre dernier. Un rendez-vous important pour l’investisseur puisque le site immatricule 250 (dont 200 Volvo) des 400 VN écoulés annuellement par le groupe. Le reste étant distribué entre les affaires Volvo de Montrouge (92) et Jaguar Land Rover de Port-Marly (78).
Cette séance de relooking terminée, l’investisseur va pouvoir avancer sur d’autres projets. Car Arnaud Duffort ne compte pas en rester là. “Nous avons actuellement des projets en cours avec les marques que nous représentons, mais également avec d’autres. Mais cela prend du temps. D’autant qu’à chaque fois, nous ne réalisons que des opérations de croissance externe que nous autofinançons à 100 %”, explique le président du groupe éponyme, qui conserve donc un intérêt certain pour la distribution automobile, malgré le très léger retard sur les niveaux de rentabilité espérés lors des premiers pas du groupe dans la profession en 2006.
Car si l’activité automobile représente aujourd’hui 50 % des 660 millions d’euros de chiffre d’affaires du groupe Duffort, elle ne pèse que 8 % du résultat net global. Pour améliorer la profitabilité de ses trois sites, Arnaud Duffort vient ainsi de nommer Bruno Baudouin à la direction générale du pôle automobile. Jusqu’ici directeur général du groupe, ce dernier vient en effet d’entamer une mission de 24 mois au sein du pôle automobile pour rendre cette activité plus rentable. “Nous souhaiterions avoir une profitabilité avant impôts située entre 3 et 4 % du chiffre d’affaires de l’activité”, précise Arnaud Duffort.
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