Le groupe Digoin-Mustière réorganise son activité VO
Pour cette rentrée septembre, le groupe Digoin-Mustière a décidé de repartir sur de nouvelles bases. Dorénavant, le centre occasion de Saint-Herblain (44), qui hérite de la nouvelle appellation “Centre VO@Pro”, est exclusivement tourné vers la vente à marchands. Une équipe de cinq personnes est désormais pleinement dévolue à cette activité. Le business à particuliers est, lui, réintégré au sein des points de vente du groupe de Loire-Atlantique. Le centre occasion, qui assure également les achats VO du groupe, servira à l’ensemble des concessions du département, seule l’affaire Citroën de Saint-Nazaire continue pour l’instant de gérer son activité à marchands. Le groupe nantais devrait ainsi proposer une offre à professionnels plus conséquente, de l’ordre de 300 à 400 VO. “Nous aurons également une offre plus diversifiée, précise Christophe Delteil, responsable occasion du groupe. Nous avons pour volonté d’augmenter les achats d’autres marques et nous n’excluons pas non plus de développer le 0 km.” Le dirigeant s’est fixé pour objectif d’atteindre un volume de 3 000 unités à professionnels sur les douze mois glissants, contre 2 400 à 2 500 unités auparavant. Actuellement, le groupe avance sur le même rythme que l’an passé, à savoir un volume global de 6 200 VO à particuliers et à marchands.
Des prestations à la carte
Comme souvent, l’enjeu de cette réorganisation n’est pas seulement quantitatif, mais également qualitatif. “Nous allons surtout nous distinguer grâce à la palette de services que nous allons déployer à destination des clients, et qui à ma connaissance n’existent pas à ce jour”, annonce Christophe Delteil. Ce chantier se matérialise par le développement de la vitrine www.centrevoapro.com/site/index.php, un espace privé pour les professionnels qui recense l’ensemble des services. Les véhicules proposés seront expertisés et feront l’objet de devis détaillés pour la mécanique et la carrosserie. Les acheteurs auront ensuite la possibilité d’acheter le véhicule en l’état, de choisir uniquement la prestation de carrosserie, s’ils ont un atelier pour les réparations, ou alors de l’acquérir prêt à livrer au client final. “C’est à la carte, ils mettent dans leur panier la prestation qu’ils souhaitent, indique le dirigeant. Il faut compter, en moyenne, 500 euros de différence entre un véhicule vendu en l’état et un VO qui fera l’objet de réparations. Evidemment, cela varie beaucoup d’un véhicule à un autre, avec parfois des frais de réparation mécanique qui atteignent 1 500 euros.”
La prise de contact par vidéo interposée
Le transport est proposé systématiquement en option payante. Les marchands ont également la possibilité de réserver un véhicule en ligne, ou plus exactement de mettre une option sur un produit, le paiement n’étant pas possible directement sur le site. Un studio, neutre, a été conçu pour la prise de photos afin de permettre aux professionnels d’importer le véhicule et de se l’approprier via leur vitrine dédiée, après une inscription gratuite sur le site. “Cela se fait beaucoup aujourd’hui, mais notre approche en marque blanche est différente”, revendique Christophe Delteil. Enfin, le groupe a développé un service de vidéo live, nécessitant le téléchargement d’une application, qui permet aux marchands de rentrer en contact avec l’un des cinq responsables de la structure, afin de recueillir des informations, des précisions sur un produit ou une offre.
-----------
FOCUS - Un quatrième centre pour Debard Automobiles
Un an après une incursion inattendue au Mans (72), la société du Midi-Pyrénées a ouvert son quatrième centre occasion à Rodez (12). Un déploiement plus cohérent sur le plan géographique, et qui représente aussi un retour aux sources pour Eric Debard, le dirigeant. Le site, qui a démarré avec une structure légère, prendra une physionomie plus conforme aux standards des sites existants à partir du 15 septembre, via un showroom de 1 000 m2 et un atelier. “Le site du Mans continue de bien progresser et la structure de Rodez a très bien démarré. Ces deux développements accompagnent évidemment notre croissance, et ont permis d’augmenter nos ventes à particuliers, qui pèsent désormais 65 % de nos transactions”, analyse le dirigeant. En 2013, la société envisage de passer la barre des 5 000 VO, contre 3 800 l’an passé. Les deux prochaines étapes de développement sont déjà connues : Bordeaux et Montpellier. La date reste, elle, encore incertaine. “Nous assistons à une demande grandissante de clients provenant de ces deux villes, aussi le renforcement de notre couverture régionale implique-t-il de nous y implanter. Cela dépendra des opportunités foncières”, souligne Eric Debard.
Sur le même sujet
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.