Le groupe Baconnier compte encore se développer chez Renault
Ces derniers temps, Eric Baconnier a largement réorganisé son groupe de distribution, afin de le rationaliser, majoritairement autour de la marque Renault. “Nous avons opéré ce recentrage, car au plan financier, il est difficile d’être largement multimarque dans des zones à faible densité. En tout cas, pour ce qui nous concerne, je reconnais que nous avions des difficultés à rentabiliser des sites commercialisant 100 ou 120 VN par an”, explique Eric Baconnier, avant d’ajouter : “De surcroît, le timing nous était favorable car j’ai pu vendre une partie de mes affaires au groupe Maurin, tout en réalisant simultanément des achats dans le Rhône”. Le dirigeant se sent à son aise dans la tour de contrôle de sa place forte Renault, d’une part parce qu’il connaît parfaitement la marque et d’autre part, parce qu’il travaille ainsi avec “un seul logiciel”, entre guillemets.
Le groupe pourrait doubler son volume VN à un horizon 5-6 ans
Eric Baconnier voit d’ailleurs plus loin : “Je me suis officiellement déclaré pour reprendre d’autres affaires Renault dans la région Rhône, y compris des succursales. Il devrait y avoir prochainement des opportunités”. D’ici cinq à six ans, il estime que son groupe pourrait ainsi passer de 5 000 à 10 000 ventes annuelles. Eric Baconnier est en effet séduit par le renouveau du plan “produits” de Renault et attend avec impatience l’arrivée du gros SUV issu de la plateforme du Nissan X-Trail et du pick-up. Par ailleurs, il réaffirme son attachement à la marque BMW avec le sens de la formule qu’on lui connaît : “Quand on a une danseuse qui rapporte beaucoup d’argent, on est heureux !”. En revanche, il confirme compter se séparer du panneau Citroën, vraisemblablement d’ici la fin de l’année.